Information sur l’accélération graphique

De nombreux jeux et effets de bureau requièrent l’accélération graphique pour fonctionner. Pour être sûr que celle ci est bien activée avec les pilotes de votre carte graphique, il n’y a rien de plus simple. La commande :

glxinfo | grep 'direct rendering'

donne immédiatement la réponse à la ligne d’après. Par contre, si la réponse est non, il faut se reporter à sa carte graphique, son modèle et son pilote pour l’activer.

Kit d’informations sous Linux

Il est toujours intéressant de collecter un certain nombre d’informations sur son système soit de manière répétée, soit occasionnellement. Voici un survol des principales commandes qu’il est bon de connaitre car on vient toujours à les utiliser :

  • apropos <mot>
    Affiche les commandes avec une courte définition en rapport avec <mot>
  • cat <fichier>
    Affiche le contenu texte de <fichier>
  • cat /proc/version
    Affiche la version de son noyau, son nom et la version du compilateur utilisé
  • df
    Affiche des informations sur les partitions
  • du
    Estime la place occupée par les fichiers et répertoires présents dans le dossier courant
  • find <mot>
    Recherche récursivement <mot> dans un répertoire
  • free
    Affiche la quantité de mémoire vive et swap utilisée
  • groups
    Affiche les groupes auxquelles appartient un utilisateur ou par défaut l’utilisateur qui lance la commande
  • id
    Permet d’afficher l’UID et le GID des utilisateurs du système
  • locate <mot>
    Recherche <mot> dans tous les répertoires
  • ls <direction>
    Liste les fichiers et/ou dossiers de <direction> ou par défaut du répertoire courant
  • lsmod
    Affiche le statut des modules du noyau Linux (fichier /proc/modules)
  • lspci
    Affiche les informations sur les bus PCI (donc de la plupart des périphériques)
  • more <fichier>
    Affiche <fichier> dans le shell page par page
  • mount
    Affiche la liste des disques montés. Permet aussi de monter des partitions et périphériques
  • printenv
    Affiche les variables d’environnement de l’utilisateur
  • ps
    Affiche les processus actifs du système
  • pstree
    Affiche les processus actifs du système sous forme d’arbre
  • pwd
    Affiche le chemin du répertoire actuel
  • stat <fichier>
    Affiche des informations sur un <fichier>
  • top
    Affiche des informations en continu sur l’activité du système
  • uname
    Affiche le type de système
  • uptime
    Affiche l’uptime (temps depuis lequel le système est allumé)
  • w
    Liste les utilisateurs connectés et quel programme ils utilisent actuellement
  • whois <URL ou IP>
    Affiche les informations de domaine de <URL> ou de <IP>
  • whatis <commande>
    Affiche la description despages de manuel de la <commande> correspondante
  • whereis <fichier>
    Recherche rapide de <fichier> dans tout le système
  • which <commande>
    Localise une <commande> sur le disque
  • who
    Affiche les utilisateurs connectés au système

Se connecter à un dossier partagé Windows depuis Linux Mint

Sous la plupart des distributions Linux que j’ai testé, il y avait une option « Réseau » qui permettait, à l’aide de Samba notamment, de se connecter à un dossier partagé Windows. Sous Linux Mint, je n’ai pas trouvé cette option de Réseau mais j’ai trouvé comment se connecter en passant par le menu « Répertoire -> Se connecter à un serveur … »

Il suffit de sélectionner « Partage Windows » dans le « Type de service » et de remplir les autres informations de connexion pour avoir accès à nos fichiers sur le réseau.

Utiliser Compiz sous Linux Mint

ATTENTION : Ceci était valable pour Linux Mint 14 Nadia mais n’est plus fonctionnel sous Linux Mint 15 Olivia. Pour cela, se reporter au nouvel article

Le plus gros avantage que Linux apporte au niveau graphisme est Compiz. Les effets graphiques qu’il apporte sont plus sublimes les uns que les autres et rien que la transparence sur la console est un effet qui a autant d’utilité qu’il est jolie.

Cependant, pour mettre en place compiz sous Linux Mint, il ne suffit pas d’installer le compiz-settings-manager comme sous Ubuntu, il faut le configurer pour qu’il se lance au démarrage et le configurer pour remplacer Marco.

Dans l’ordre, les étapes sont donc :

  • Installer le paquet compizconfig-settings-manager
  • Aller dans le menu Système -> Préférences -> Applications au démarrage et créer un nouveau champs Compiz qui lancera la commande compiz –replace
  • Lancer l’éditeur de configuration depuis le menu Logiciels -> Outils système -> Editeur de configuration ou en tapant mateconf-editor dans un terminal
  • Remplacer la clé /desktop/mate/session/required_components/windowmanager qui contient la valeur marco par compiz
  • Configurer son compiz comme souhaité à l’aide du Gestionnaire de configuration CompizConfig qui se trouve dans le menu Système -> Préférences (S’il n’apparaît pas, installer le paquet compizconfig-settings-manager). De base, aucune décoration de fenêtre n’est présente et il n’est pas non plus possible de bouger les fenêtres

Après un redémarrage, compiz sera actif à l’ouverture de la session et vous pourrez afficher tous les effets que vous désirez.

Petites remarques :

  • Le nombre de bureaux pris en compte par compiz se règle dans le Gestionnaire de configuration, dans les Options Générales puis dans l’onglet Taille du bureau. Ce nombre ne correspond pas à ce qu’il est possible de régler dans le sélecteur d’espaces de travail.
  • Le minimum qu’il me semble nécessaire d’activer pour les fenêtres est :
    • Dans Windows Management :
      • Déplacer la fenêtre
      • Placer des fenêtres
      • Redimensionner la fenêtre
    • Dans Effects :
      • Décoration de la fenêtre

Le reste n’est plus qu’une question de goût. Amusez vous la quantité d’effets est extrêmement importante. De plus, si elle ne l’est pas assez selon vous, vous pouvez installer tous les paquets de type compiz-plugins*.

Changer la langue de Thunderbird

Certaines distributions Linux comme Linux Mint ont déjà Thunderbird d’installé de base. Malheureusement, même en choisissant la langue de la distribution comme le français par défaut lors de l’installation du système d’exploitation, l’application de messagerie reste en anglais.

Il existe plusieurs manières de régler le problème. La première est de supprimer tout le logiciel, de re-télécharger le package correspondant sur le site officiel et de l’installer. On ajoute ainsi les packages de langue directement en même temps.

La deuxième solution, la plus simple, est d’installer les packages de langue directement depuis les dépôts de la distribution grâce à la commande :

sudo apt-get install thunderbird-locale-<langue>

soit pour le français :

sudo apt-get install thunderbird-locale-fr

Et voilà un logiciel de messagerie dans la langue de son choix en un instant. Pour avoir la correction orthographique dans la langue de son choix maintenant, passer par le menu Edition -> Préférences, onglet Rédaction -> Orthographe et cliquez sur Télécharger d’autres dictionnaires.

Activer son pavé numérique au démarrage

Lors d’une installation sur un ordinateur portable, les différentes distributions linux n’activent que rarement le pavé numérique de base. C’est un gros point négatif mais il n’existe pas de simple case à cocher ou de modification dans l’éditeur de configuration pour l’activer.

Par exemple, sous Windows, il suffit de lancer l’éditeur de registre (regedit.exe) et de modifier la clé HKEY_CURRENT_USER\Control Panel\Keyboard\InitialKeyboardIndicators et de remplacer la valeur de base par :

  • 2 pour l’activer en permanence
  • 0 pour le désactiver en permanence

Sous linux, seul le répertoire du fichier à modifier peut changer. Il faut commencer par installer numlockx par votre méthode préférée puis modifier le fichier /etc/X11/gdm/Init/Default ou /etc/mdm/Init/Default selon votre gestionnaire de fenêtre pour ajouter les lignes

if [ -x /usr/bin/numlockx ]; then
    exec /usr/bin/numlockx on
fi

Et voilà, un pavé numérique activé dès le départ pour ne plus avoir à appuyer sur une touche de plus lors de la saisie de votre mot de passe.