Réinstallation de mon PC fixe et organisation

Comme j’en avais parlé il y a quelques temps, je viens de finir de réinstaller mon PC fixe afin d’avoir un autre environnement linux que ceux que j’avais déjà. En l’occurrence, j’ai décidé de me faire violence pour utiliser Gnome 3, comme je me fais violence pour utiliser Unity. J’ai donc au départ voulu installer une Fedora afin d’avoir cet environnement de bureau tout en testant une distribution non basée sur Debian. Je voulais voir un peu ce que donnait les rpm et Yum. Après bien des déboires d’installation dû à beaucoup de disques durs et un partitionnement particulier recherché, j’ai fini par avoir ce que je voulais. Cependant, j’ai dû y renoncer au bout de 10 minutes de test. Je ne peux définitivement pas utiliser un OS sans bureau.

Ainsi donc, j’ai réfléchis à quoi installer et je me suis dit que j’allais tester la technique d’Ubuntu avec Gnome 3 au lieu d’Unity. Grand bien m’en a pris puisqu’en suivant cette procédure, on dispose d’un bureau tout à fait fonctionnel malgré Gnome 3.

Me voilà donc avec un double boot Ubuntu avec Gnome 3 et Windows 7. Au niveau des disques durs, j’ai 1 Seagate de 320 Go qui héberge mes OS (100 Go Ubuntu, 4 Go de swap, 216 Go de Windows), 1 Seagate de 250 Go pour du stockage normal et 2 Seagate de 80 Go sur lesquels je comptais mettre en place un RAID 1 pour avoir du stockage un peu plus sécurisé. Le problème de la non disponibilité des données sur les 2 OS est un problème de taille que je cherche toujours à résoudre.

Cette installation fera donc l’affaire jusqu’à ce que Gnome 3 m’énerve définitivement ou que je trouve comment réactiver le bureau sur une Fedora d’origine sans trop de difficultés (ou qu’une Ubuntu avec Mate voit le jour).

Ubuntu avec Gnome 3

Après le choix contestable de Canonical d’utiliser son propre environnement de bureau Unity sous Ubuntu au lieu de Gnome, on a vu un exode massif des utilisateurs vers d’autres distributions (j’en ai fait parti). Ils ont depuis légèrement revu leur copie puisque Gnome est revenu dans les dépôts officiel même s’il n’est toujours pas installé de base.

Afin de profiter de nouveau de notre environnement de bureau (même si celui ci a eu le temps de faire des choix bizarre de son côté), il existe deux manière.

La première consiste à aller dans sa console et de taper :

apt-get install gnome-shell

Après installation et un redémarrage, il suffit de choisir Gnome au lieu d’Unity dans LightDM (le remplaçant de GDM) et le tour est joué.

Le deuxième solution consiste à aller sur le site de Gnome et de cliquer sur le bouton correspondant à Ubuntu en bas de la page. Le lien va lancer la Logitèque Ubuntu et il n’y a plus qu’à installer.

Installer Java sous Linux et l’ajouter au Path de l’interface graphique

Je suis un utilisateur de Java depuis quelques années maintenant et malheureusement, depuis le passage à la version 7, il n’y a plus d’installateur automatique pour les versions autres que RPM (gageons que ce soit temporaire). Voici donc la procédure pour avoir un Java fonctionnel et facilement upgradable par la suite.

Tout d’abord, il faut commencer par télécharger le JDK et le JRE qui nous intéresse sur la page officielle de Java. Il faut bien sûr prendre la version tar.gz et pour ma part je prend la version 64bits. Je me retrouve donc avec les fichiers :

jre-7u7-linux-x64.tar.gz
jdk-7u7-linux-x64.tar.gz

Je créé ensuite un dossier java dans le dossier /opt/ puis y déplace le JDK et le JRE à installer à l’aide des commandes :

mkdir /opt/java
mv jre-7u7-linux-x64.tar.gz jdk-7u7-linux-x64.tar.gz /opt/java/

On décompresse ensuite les deux archives puis on les renomme respectivement en jre et en jdk :

tar -xzf jdk-7u7-linux-x64.tar.gz
tar -xzf jre-7u7-linux-x64.tar.gz
mv  jdk1.7.0_07 jdk
mv  jre1.7.0_07 jre

Il ne reste plus qu’à enlever les deux fichiers d’archives et on a les fichiers d’exécution de Java à leurs places définitives. L’avantage de cette mise en place est qu’il n’y aura qu’à remplacer les fichiers à l’intérieur des dossiers jdk et jre par les nouvelles version de Java. Ce sera ainsi le seul changement qu’il y aura à apporter par la suite pour mettre à jour sa version.

Maintenant qu’on a des emplacements de Java suffisamment génériques pour résister aux changements de versions, il faut les inclure au PATH. Il y a plusieurs solutions en fonction de ce que l’on désire mettre en place. Pour ma part, je voulais inclure Java partout (sous entendu y compris dans l’interface graphique) afin que les programmes qui en ont besoin le trouve facilement. De plus, ceci me permet de lancer facilement mes programmes sans mettre la direction absolue de mon installation.

Je vais maintenant détailler différentes possibilités d’installation :

  • La première permet d’ajouter Java au PATH console d’un seul utilisateur. Il suffit pour ce faire de rajouter les lignes :
export PATH=$PATH:/opt/java/jdk/bin:/opt/java/jre/bin
export JAVA_HOME=/opt/java/jre/bin

à la fin du fichier .bashrc de l’utilisateur.

  • La deuxième permet d’ajouter Java au PATH console de tous les utilisateurs du système. Il suffit de rajouter les même lignes qu’au dessus mais dans le fichier : /etc/bash.bashrc
  • La dernière, et celle que j’ai utilisé, permet de modifier le PATH de tout le système. Elle consiste à modifier le fichier /etc/environment. On modifie la ligne PATH et on rajoute une variable JAVA_HOME au fichier de cette manière :

PATH= »/usr/local/sbin:/usr/local/bin:/usr/sbin:/usr/bin:/sbin:/bin:/usr/games:/opt/java/jdk/bin:/opt/java/jre/bin »
JAVA_HOME= »/opt/java/jre/bin »

De nombreux détails sur les variables d’environnements et leurs utilisations sont présentes sur les pages officielles d’Ubuntu.

Après un simple redémarrage de l’ordinateur, les configurations seront prises en compte. Nous voici donc avec un Java facilement upgradable utilisable partout.

Connecter son téléphone android sur Linux

J’ai tenté de connecter mon Samsung Galaxy S II à mon Ubuntu mais je n’obtenais que des erreurs de connexion et de montage. Je ne pouvais ainsi notamment pas accéder à mes photos afin de les récupérer. Après quelques recherches, j’ai appris que Google avait choisi d’utiliser le MTP (Media Transfert Protocol) à la place de l’USB Mass Storage afin de palier à des problèmes de montage/démontage de partition. Ubuntu a beau gérer nativement le MTP sur le papier, il n’a pas l’air de bien fonctionner avec les périphériques Android.

Plusieurs personnes (ici ou ici) décrivent des procédures à suivre afin de connecter ce genre de périphériques. Cependant, après un essai infructueux, j’ai décidé de voir s’il n’était pas possible de se connecter autrement.

En effet, j’ai juste cherché à retrouver l’ancienne option d’USB Mass Storage en me disant qu’avant il était possible de l’activer avec de simples options comme le debug développeur. Il ne m’a pas fallut longtemps pour trouver dans Paramètres -> Plus … -> Utilitaires USB le stockage de masse USB. On retrouve ainsi l’ancien format de connexion et tous les problèmes disparaissent.

Créer un lanceur d’application à la main et l’ajouter au menu

Afin de pouvoir lancer facilement mon programme Just Wake Up, j’ai voulu créer un lanceur dans ma lens d’applications Unity. Cependant, autant il était très simple de mettre en place ce genre de solutions avec Gnome 2, autant rien de tel n’existe encore sous Unity. Ainsi, il m’a fallut créer un lanceur à la main. Les lanceurs sont basés sur la Desktop Entry Specification.

Voici le script de lancement que j’utilise avec Just Wake Up :

#!/usr/bin/env xdg-open
[Desktop Entry]
Name=Just Wake Up
Comment=Fancy Mornings, Just Wake Up
Exec=java -jar /opt/justwakeup/JustWakeUp.jar
Terminal=false
Icon=/opt/justwakeup/logo.png
Type=Application
Categories=Utility

Il suffit d’enregistrer ceci dans un fichier (extension .desktop la plupart du temps) et le placer avec les autres lanceurs d’applications dans /usr/share/applications/

On peut aussi mettre ce lanceur ailleurs mais afin de le rendre actif, il faut faire un clic droit dessus, aller dans l’onglet Permissions et cocher l’option Autoriser l’exécution du fichier comme un programme.

Installer VMware Workstation sous Linux malgré une erreur de compilation

Avec mon école, nous possédons des licences d’utilisation de VMware. Ainsi, j’ai voulu l’installer sous Linux (sur Ubuntu et Xubuntu) afin de pouvoir travailler en virtualisation. Malheureusement, après l’installation complète de VMware (à l’aide du fichier .bundle), une erreur

VMware Kernel Module Updater
This fails on Virtual Network Device

m’empêchait de lancer le logiciel. Après des recherches, j’ai trouvé ce site qui fournit un patch afin de corriger ce bug. La version de VMware que je souhaitais installer était la 8.0.4. Or le patch contrôle la version de VMware et ne se dit compatible que jusqu’à la 8.0.2, ce qui n’est pas vrai mais il n’a pas encore était mis à jour. Il suffit pour le faire fonctionner avec cette version de modifier la ligne :

vmreqver=8.0.2

par

vmreqver=8.0.4

dans le fichier patch-modules_3.2.0.sh Une fois le patch appliqué, il suffit de l’exécuter pour corriger l’erreur de compilation de VMware et de pouvoir définitivement utiliser le logiciel.

Mettre une image en fond sur grub 2

Ubuntu a une fâcheuse habitude depuis quelques version qui est de mettre un HORRIBLE fond violet en fond de base sur grub. Je remplaçais déjà avant le fond par une jolie image mais là en plus ça permet de corriger ce problème.

Pour ce faire,il n’y a rien de plus simple. Il suffit de mettre une image en JPG, PNG, TGA ou l’un des formats supportés par grub dans le dossier /boot/grub/. Une fois ceci fait, il suffit de réexécuter la commande :

update-grub

pour qu’il régénère le fichier /boot/grub/grub.cfg avec la première image rencontrée dans le dossier /boot/grub/ par ordre alphabétique.

Il m’est arrivé une fois de passer plus d’une heure à chercher d’où pouvait venir le fait que l’image ne s’affichait pas au démarrage alors que le fichier grub.cfg était bien configuré. En réalité le problème venait de certains format de compression de JPG qui ne sont pas pris en compte par grub. Ainsi, de manière global je conseil de mettre une image au format PNG afin d’éviter tout problème de ce genre.

Récupérer l’UUID d’un disque dur

Afin de réparer un grub abîmé, j’ai eu besoin de récupérer l’UUID (Universally Unique Identifier) d’un disque dur afin de rajouter une entrée de boot. La commande qui permet de repérer cette information est :

blkid

Les informations relative à chaque partitions sont alors affichées. Il est nécessaire d’être en root pour que les informations puissent être récupérée.

Activer le verrouillage numérique à l’écran de connexion de lightDM

Un autre fait pénible sur Ubuntu est qu’il n’y a jamais eu de moyen intégré de base pour activer le verrouillage numérique au démarrage. Il en est de même sous Windows mais sous Windows, une modification de clé de registre et le problème est résolu (Pour information il suffit de modifier la clé de registre HKEY_USERS / .DEFAULT / Control Panel / Keyboard / InitialKeyboardIndicators par la valeur 2 pour l’activer et 0 pour le désactiver).

Afin de résoudre ce problème, il faut commencer par installer le fameux numlockx à l’aide de la commande :

apt-get install numlockx

ensuite, il faut modifier le fichier /etc/lightdm/lightdm.conf pour y ajouter la ligne :

greeter-setup-script=/usr/bin/numlockx on

Après redémarrage, le clavier numérique sera directement activé.

De nombreuses astuces et configurations pour lightDM sont disponibles sur le site du libriste.

Enlever le compte utilisateur invité sous Ubunbu

Je trouve particulièrement idiot sous Ubuntu le fait que le compte invité soit activé par défaut et ne soit plus désactivable en un clic comme avant. Ne désirant pas autoriser un accès à quiconque autre que moi sur ma machine de travail, il m’a fallut retirer cette possibilité.

Pour ce faire, il suffit de modifier le fichier /etc/lightdm/lightdm.conf et de rajouter à la fin la ligne :

allow-guest=false

Le compte invité n’apparaîtra plus après redémarrage.