Monter automatiquement une partition NTFS

Dans mon ordinateur portable se trouvent 2 disques durs physiques. L’un d’entre eux me sert à mettre mes systèmes d’exploitation ainsi que tous les logiciels que j’ai à installer (Sous Windows avec les jeux ça va très vite) et l’autre me sert à stocker une grosse majorité de mes données. Sur ce principe, je peux facilement partager des documents entre mon Windows et mes Linux.

Petit inconvénient, autant sous Windows mon deuxième disque dur est monté automatiquement, autant sous mes Linux, il me faut le remonter à chaque démarrage. Ceci devient problématique par exemple lorsque mes IDE ont retenu l’emplacement d’un projet et que le disque qui le contient n’est pas monté. De plus, afin que Windows puisse lire les informations du disque de données, celui ci est formaté en NTFS.

J’ai donc décidé de monter ma partition automatiquement au démarrage de mes Linux.

Il faut savoir que sous Linux, les instructions de montage des disques durs/partitions se trouvent dans le fichier /etc/fstab. On peut voir avec un

cat /etc/fstab

que ce fichier contient déjà les informations de montage de la partition principale ainsi que du swap (quand on a mis un). Les colonnes sont détaillées en commentaire et il suffit de suivre ce format pour automatiser n’importe quel montage. Pour plus de détails sur les options disponibles ainsi que pour la signification des 3 dernières colonnes, il suffit de faire un :

man fstab

La partition que je souhaite monter est en NTFS. J’utilise donc le pilote ntfs-3g pour utiliser mon disque. S’il n’est pas disponible, il suffit de l’installer avec

apt-get install ntfs-3g

J’utilise aussi l’UUID de ma partition pour ne pas avoir de problème si jamais des disques changent, sont rajoutés ou supprimés (dans mon cas peu de chances mais on n’est jamais trop prudent). Pour trouver l’UUID d’un disque je vous renvoie à cet article.

Un fois l’UUID obtenu, il me faut un dossier dans lequel je monterai ma partition et qui m’assure un chemin identique à chaque montage. Pour ça, je crée un dossier AKIRA (le nom que je donne à ma partition) dans /media/ à l’aide de la commande

mkdir /media/AKIRA

Je n’ai maintenant plus qu’à rajouter la ligne suivante à mon fstab :

UUID=<MON UUID>    /media/AKIRA    ntfs-3g    defaults    0    2

Après un redémarrage, ma partition est automatiquement montée dans le dossier /media/AKIRA, en utilisant le pilote ntfs-3g, avec les droits par défaut (rw, suid, dev, exec, auto, nouser, and async), sans être dumpée (0), et vérifiée après la partition principale (2).

Se connecter à un dossier partagé Windows depuis Linux Mint

Sous la plupart des distributions Linux que j’ai testé, il y avait une option « Réseau » qui permettait, à l’aide de Samba notamment, de se connecter à un dossier partagé Windows. Sous Linux Mint, je n’ai pas trouvé cette option de Réseau mais j’ai trouvé comment se connecter en passant par le menu « Répertoire -> Se connecter à un serveur … »

Il suffit de sélectionner « Partage Windows » dans le « Type de service » et de remplir les autres informations de connexion pour avoir accès à nos fichiers sur le réseau.

Vider le cache DNS

Restons dans le thème du vidage de cache avec le cache DNS. Lorsque l’on fait un nouveau déploiement de nom de domaine, il arrive que le résultat n’apparaisse pas immédiatement dans son navigateur. La plupart du temps ceci est dû au temps que prend la propagation des nouvelles informations sur les serveurs DNS mais parfois c’est juste que sa machine n’a pas récupéré les dernières redirections.

Pour vider son cache DNS il suffit de procéder comme ceci :

Sous Windows dans l’invite de commande, il faut taper :

ipconfig /flushdns

Sous Linux, la commande peut varier en fonction du cache DNS utilisé. Plusieurs cas peuvent fonctionner :

  • NSCD
    /etc/init.d/nscd restart ou service nscd restart
  • Dnsmasq
    /etc/init.d/dnsmasq restart
  • BIND
    /etc/init.d/named restart

Un autre cas peut être rencontré sous les distributions comme Ubuntu :

/etc/init.d/dns-clean restart

Et nous voilà avec un cache vide prêt à récupérer les nouvelles DNS.

EDIT : Sous Windows, je viens de découvrir qu’il était aussi possible de vider son cache DNS avec l’excellent logiciel CCleaner.

Vider le cache NetBeans

NetBeans possède un cache qui peut s’avérer gênant dans certains cas. Par exemple, dans un projet dans lequel on a créé des EJB et que l’on souhaite les supprimer, les fichiers générés restent et peuvent faire des conflits avec les nouvelles EJB que l’on souhaite créer.

Pour remédier à ce problème, il suffit de vider le cache de NetBeans. Celui ci se trouve dans le dossier :

C:\Users\<USERNAME>\AppData\Local\NetBeans\Cache

sous Windows et sous Linux dans :

~/.cache/netbeans/

Après avoir arrêté votre IDE, en supprimer ce dossier, son cache sera remis à zéro et les fichiers générés n’apparaîtront plus.

Installer une nouvelle police de caractères

Depuis quelques temps, j’ai pris l’habitude d’utiliser deux polices de caractères régulièrement. Ces deux polices sont Source Sans Pro et Source Code Pro (Celle que j’utilise principalement et dont vous pouvez avoir plus de détails sur le blog d’Adobe). Afin de pouvoir les utiliser, il faut installer ces polices dans son système d’exploitation. La plupart des logiciels sauront d’eux-même aller les chercher.

Sous Windows comme sous Ubuntu, installer une police consiste à déposer les fichiers correspondant (ttf, otf, une liste plus détaillée sur FileInfo) dans un dossier, reconnu comme le dossier de polices du système.

Sous Windows, le dossier est C:\Windows\Fonts (Vérifiez la compatibilité des formats que vous installez Windows ne prend peut-être pas tout en charge)

Sous Linux, plusieurs possibilités s’offrent à vous :

  • Soit vous voulez installer la police pour un seul utilisateur et dans ce cas vous mettez vos fichiers dans /home/<USER>/.fonts
  • Soit vous voulez installer la police pour tous les utilisateurs et dans ce cas vous mettez vos fichiers dans /usr/share/fonts

Une grosse différence est que sous linux, chaque police peut être mise dans un dossier séparé alors que sous Windows tous les fichiers doivent être posés en brut.

Enfin, si vous ne voulez pas avoir à redémarrer l’ordinateur, resynchronisez le cache des polices de caractères avec la commande :

sudo fc-cache -f -v

Récupérer l’UUID d’un matériel

L’UUID est un identifiant unique qui permet de différencier deux matériels l’un de l’autre. Ceci est très utile lorsque, par exemple, on souhaite monter un disque ou une partition au démarrage de l’ordinateur. Au lieu de préciser le nom du périphérique sous la forme /dev/sdx ou /dev/hdx, qui est susceptible de changer, on précise son UUID et il deviendra impossible de se tromper (au sens statistique du terme)

J’avais déjà parlé de blkid qui s’utilise en root et qui permet de récupérer les UUID des partitions présentes sur l’ordinateur. Il existe aussi sous Linux la commande uuidgen qui permet de faire plus ou moins la même chose mais avec tout type de matériel. De plus, blkid est lié au paquet e2fsprogs et donc potentiellement pas présent sur toutes les distributions.

Plus qu’à modifier son fstab en fonction de cet UUID pour toujours monter le bon disque ou la bonne partition.

Désinstaller NetBeans

EDIT : Les dernières version de NetBeans ont l’air de s’installer par défaut dans /home/<USERNAME>/netbeans-<version>

Sous Windows, il n’est rien de plus simple que de désinstaller un logiciel « classique ». Un coup de Panneaux de Configuration -> Désinstaller un programme, sélectionner et hop, le dés-installateur correspondant se charge de la suite. Sous Linux, pour tous les programmes qui ont été installé, soit à partir des sources, soit d’un installateur externe, mais en tout cas sans passer par les différentes logithèques ou gestionnaires de paquets, il faut trouver la procédure de désinstallation propre à chacun.

Pour NetBeans, rien de bien compliqué mais il faut encore trouver l’emplacement du script de désinstallation. Rien de plus simple, ce dernier est :

/usr/local/netbeans-<version>/uninstall.sh

Et hop, il ne reste plus qu’à installer la version suivante.

Utiliser Compiz sous Linux Mint

ATTENTION : Ceci était valable pour Linux Mint 14 Nadia mais n’est plus fonctionnel sous Linux Mint 15 Olivia. Pour cela, se reporter au nouvel article

Le plus gros avantage que Linux apporte au niveau graphisme est Compiz. Les effets graphiques qu’il apporte sont plus sublimes les uns que les autres et rien que la transparence sur la console est un effet qui a autant d’utilité qu’il est jolie.

Cependant, pour mettre en place compiz sous Linux Mint, il ne suffit pas d’installer le compiz-settings-manager comme sous Ubuntu, il faut le configurer pour qu’il se lance au démarrage et le configurer pour remplacer Marco.

Dans l’ordre, les étapes sont donc :

  • Installer le paquet compizconfig-settings-manager
  • Aller dans le menu Système -> Préférences -> Applications au démarrage et créer un nouveau champs Compiz qui lancera la commande compiz –replace
  • Lancer l’éditeur de configuration depuis le menu Logiciels -> Outils système -> Editeur de configuration ou en tapant mateconf-editor dans un terminal
  • Remplacer la clé /desktop/mate/session/required_components/windowmanager qui contient la valeur marco par compiz
  • Configurer son compiz comme souhaité à l’aide du Gestionnaire de configuration CompizConfig qui se trouve dans le menu Système -> Préférences (S’il n’apparaît pas, installer le paquet compizconfig-settings-manager). De base, aucune décoration de fenêtre n’est présente et il n’est pas non plus possible de bouger les fenêtres

Après un redémarrage, compiz sera actif à l’ouverture de la session et vous pourrez afficher tous les effets que vous désirez.

Petites remarques :

  • Le nombre de bureaux pris en compte par compiz se règle dans le Gestionnaire de configuration, dans les Options Générales puis dans l’onglet Taille du bureau. Ce nombre ne correspond pas à ce qu’il est possible de régler dans le sélecteur d’espaces de travail.
  • Le minimum qu’il me semble nécessaire d’activer pour les fenêtres est :
    • Dans Windows Management :
      • Déplacer la fenêtre
      • Placer des fenêtres
      • Redimensionner la fenêtre
    • Dans Effects :
      • Décoration de la fenêtre

Le reste n’est plus qu’une question de goût. Amusez vous la quantité d’effets est extrêmement importante. De plus, si elle ne l’est pas assez selon vous, vous pouvez installer tous les paquets de type compiz-plugins*.

Changer la langue de Thunderbird

Certaines distributions Linux comme Linux Mint ont déjà Thunderbird d’installé de base. Malheureusement, même en choisissant la langue de la distribution comme le français par défaut lors de l’installation du système d’exploitation, l’application de messagerie reste en anglais.

Il existe plusieurs manières de régler le problème. La première est de supprimer tout le logiciel, de re-télécharger le package correspondant sur le site officiel et de l’installer. On ajoute ainsi les packages de langue directement en même temps.

La deuxième solution, la plus simple, est d’installer les packages de langue directement depuis les dépôts de la distribution grâce à la commande :

sudo apt-get install thunderbird-locale-<langue>

soit pour le français :

sudo apt-get install thunderbird-locale-fr

Et voilà un logiciel de messagerie dans la langue de son choix en un instant. Pour avoir la correction orthographique dans la langue de son choix maintenant, passer par le menu Edition -> Préférences, onglet Rédaction -> Orthographe et cliquez sur Télécharger d’autres dictionnaires.

Activer son pavé numérique au démarrage

Lors d’une installation sur un ordinateur portable, les différentes distributions linux n’activent que rarement le pavé numérique de base. C’est un gros point négatif mais il n’existe pas de simple case à cocher ou de modification dans l’éditeur de configuration pour l’activer.

Par exemple, sous Windows, il suffit de lancer l’éditeur de registre (regedit.exe) et de modifier la clé HKEY_CURRENT_USER\Control Panel\Keyboard\InitialKeyboardIndicators et de remplacer la valeur de base par :

  • 2 pour l’activer en permanence
  • 0 pour le désactiver en permanence

Sous linux, seul le répertoire du fichier à modifier peut changer. Il faut commencer par installer numlockx par votre méthode préférée puis modifier le fichier /etc/X11/gdm/Init/Default ou /etc/mdm/Init/Default selon votre gestionnaire de fenêtre pour ajouter les lignes

if [ -x /usr/bin/numlockx ]; then
    exec /usr/bin/numlockx on
fi

Et voilà, un pavé numérique activé dès le départ pour ne plus avoir à appuyer sur une touche de plus lors de la saisie de votre mot de passe.