Fin de la période de test d’Ubuntu 13.10

Voilà la fin de ma période de test. Les résultats sont assez médiocres et confirment mon pronostic précédent à savoir ce n’est pas cette version d’Ubuntu qui me réconciliera avec la distribution.

Tout d’abord ceci s’est plus apparenté à une période de test normale à rallonge puisque mes tentatives de tunning ont immédiatement échouées. J’ai tout d’abord installé le bureau MATE à l’aide à de la commande

sudo apt-get install mate-common

L’installation se déroulant correctement, je ferme la session pour choisir le nouveau bureau et, magie, il ne m’est même pas pas possible de le sélectionner. Admettons. J’ai donc tenté ma chance avec Cinnamon.

sudo apt-get install cinnamon

Cette fois ci, la fermeture de session me permet bien de voir apparaître Cinnamon et Cinnamon 2D dans la sélection de LightDM. Je me connecte donc et aux premiers abords pas de soucis. Le bureau se charge et je me prépare à l’utiliser en cliquant sur le bouton Menu. Ce clic fut le dernier. Le bureau freeze ensuite en laissant la souris se balader sur l’écran ce qui est encore plus frustrant puisque ceci laisse l’espoir que la situation se débloque. Il n’en est rien. Passage sur le terminal 1 et redémarrage de l’ordinateur. Nouvelle tentative de connexion et nouveau freeze. Je tente donc ma chance avec Cinnamon 2D sans plus de résultat.

Dernière étape du test, l’installation de Gnome 3. Même si ce n’est toujours pas à mes yeux un environnement de bureau utilisable (on constate quand même de grandes améliorations au fur et à mesure des versions et j’ai bon espoir qu’il devienne une alternative réelle) je voulais voir si j’allais avoir plus de chance. Un petit

sudo apt-get install gnome-shell

et une fermeture de session. Connexion et … ça marche. On a donc, sur toutes les alternatives proposées dans les dépôts, une version qui fonctionne dès son installation. On se retrouve donc sur un Gnome 3.8.4 avec le bureau d’activé ce qui est un bon point. Le gestionnaire de fichiers a bien l’apparence de Gnome et pas celle d’Unity ce qui ajoute à la cohésion de l’interface de bureau.

A quelques défauts près que j’attribue à Gnome plus qu’à Ubuntu, le système et complètement utilisable. Le VPN openVPN que j’avais configuré avec Network Manager est bien affiché et fonctionnel, Steam se lance sans soucis.

Revenons maintenant à ma période de test rallongée sur Unity. Steam met souvent plusieurs fois à se lancer à cause de segfault totalement aléatoires. Sans que je ne comprenne pourquoi, Steam n’a jamais présenté de tels problèmes sous Gnome. L’autre gros problème que j’ai pu constater est l’arrêt inopiné de certains programmes, dont Unity à part entière après une partie de Worms Reloaded sur Steam. Je me suis donc trouvé dans la situations de Steam, Google Chrome et une fenêtre de Nautilus, ouvertes et fonctionnelles, mais ni fond d’écran ni menu ni rien. J’ai été obligé de redémarrer par le terminal.

Voilà qui marque donc la fin d’Ubuntu 13.10 sur ma machine et l’installation (très courte) de Fedora 19 en attendant la sorite de Linux Mint 16 Petra qui devrait pointer le bout de son nez dans les jours à venir.

Réduire la taille des icônes du menu Applications de Gnome 3

Voici un article que j’aurais dû écrire il y a longtemps (n’utilisant plus Gnome Shell) mais malgré tous si un jour Gnome redevient intéressant, il peut toujours être bon d’avoir l’information. Le thème de base livré avec Gnome 3 présente un menu d’application avec des icônes incroyablement grosses à mon goût.

Il est parfaitement possible de diminuer cette taille en modifiant les valeurs .icon-grid et .all-app .icon-grid dans le fichier /usr/share/gnome-shell/theme/gnome-shell.css.

On peut trouver un exemple de modification et bien d’autres astuces élémentaires sur Gnome 3 sur l’article dédié de Tux-planet.

Configurer Compiz avec MATE

J’utilise sur mon ordinateur de travail la distribution Linux Mint avec l’interface de bureau MATE. Je ne perd rien de mes habitudes que j’avais avec Gnome 2, tout en profitant de nouveautés fortement agréables mais aussi de Compiz et de ses fenêtres molles (le meilleur de tous les effets de fenêtres). Cependant, MATE n’étant pas tout à fait Gnome 2, certaines configurations de Compiz ne sont pas bonnes de base et il faut retoucher un certain nombre d’éléments. Je vais ici détailler les options que j’active dans chaque catégories et les configurations que j’applique.

Tout d’abord, voici la liste, par catégories, de toutes les options que j’active. Je ne connais pas l’utilité exacte de certaines d’entre elles (notamment D-Bus) mais des programmes comme Shutter me demandent de l’activer. Celles que je connais ont leur utilité précisée à côté.

Général

  • Compatibilité avec Gnome (Assure la compatibilité avec MATE et fait la correspondance avec des touches de raccourcis)
  • Composite (Gestion graphique)
  • OpenGL (Gestion graphique)

Accessibilité

  • Enhanced Zoom Desktop (Permet de faire des zoom lors de présentations)

Bureau

  • Desktop Wall (Gère les switchs entre les différents bureaux)
  • Expo (Affiche tous les bureaux à côtés)

Effets

  • Animations (Animations des fenêtres lors des ouvertures / fermetures / focus / …)
  • Décoration de la fenêtre (Affichage des bordures de fenêtres et gestion des ombres)
  • Déformer les fenêtres (Gère les effets de fenêtres molles)
  • Types de fenêtres à animer

Extras

  • Thumbnail Window Previews (Affiche une miniature des fenêtres au survol dans la barre des tâches)

Chargement d’Image (Affiche une miniature du fichier au lieu d’une icone)

  • JPEG
  • PNG
  • SVG
  • Text

Utilitaire

  • Compiz Librairy Toolbox
  • Correspondance Regex
  • D-Bus
  • Mouse position polling
  • Resize Info (Affiche la taille des fenêtres lors d’un redimensionnement)
  • Session Management
  • Solutions

Gestion des fenêtres

  • Déplacer la fenêtre (Permet de déplacer les fenêtres)
  • Grid (Placer et redimensionner les fenêtres sur une grille)
  • Placer des fenêtres (Emplacement d’apparition des fenêtres)
  • Redimensionner la fenêtre (Permet de redimensionner les fenêtres)
  • Ring Switcher (Sélecteur d’applications en anneau)
  • Workspace Naming (Nomme les différents bureaux et gère l’affichage de leurs noms)

Dans la partie Options Générales, onglet Taille du bureau, Je règle la Taille virtuelle horizontale à 3 mais laisse le Nombre de bureaux à 1. En effet, ceci me permet de garder le sélecteur d’espaces de travail sur mon tableau de bord cohérent. Sinon, il ne correspond vite plus à rien. Les noms au survol dans le tableau de bord ne sont toujours pas les bons mais ils le sont lorsque l’on switch de bureau.

L’autre option que je règle afin de retrouver une bonne compatibilité avec MATE est dans l’option Compatibilité avec Gnome. Dans l’onglet Commandes, au lieu d’avoir gnome-screenshot, je met le nom du programme dans MATE à savoir mate-screenshot. Je fais de même avec gnome-screenshot -w et gnome-terminal qui deviennent mate-screenshot -w et mate-terminal. Les screenshots et le raccourci du terminal redeviennent ainsi actifs.

J’ai exporté mon fichier de configuration total qu’il est possible de télécharger.

Changer l’icône du menu d’applications

Un des avantages principaux des environnements de bureau Linux est leur simplicité à changer de thème. Ces derniers incluent aussi un logo du menu d’applications. Cependant, beaucoup de thèmes, même s’ils contiennent presque tous les logos des principales distributions, en utilisent un par défaut qui correspond rarement à la distribution sur laquelle on vient de les installer. La plupart du temps, c’est même le logo Ubuntu qui est placé par défaut.

Heureusement, il est possible de changer cette icône afin de mettre l’icône de son choix. Le nom de l’icône qui est utilisée est : start-here.png (ou .svg). On la trouve la plupart du temps dans le dossier : /usr/share/icons/<DOSSIER _DU_THEME>/24×24/places

start-here.png peut être un lien symbolique. Il sera interprété comme s’il était l’image même. On peut donc faire un lien vers une autre icône à l’aide de la commande :

ln -s <fichier_source.png> start-here.png

pour choisir l’une des autres proposées. Il faut ensuite recharger le cache d’icônes pour que le changement soit pris en compte au prochain redémarrage en tapant :

gtk-update-icon-cache -f /usr/share/icons/<DOSSIER_DU_THEME>

Après un redémarrage de la session (même si je préfère redémarrer toute la machine dans le doute), la nouvelle icône trônera sur le menu d’applications.

Drivers propriétaire ATI sur Debian Wheezy

Durant un temps j’ai testé la dernière version de Debian, Wheezy 7.0 avec Gnome 3. Il a finalement réussi à me réconcilier partiellement avec la dernière version du gestionnaire de bureau même si ce n’est toujours pas ça. Cependant, avec ma « vieille » ATI Radeon HD 3870, il m’a fallut installer le driver propriétaire pour avoir accès à tous les effets graphiques.

Les drivers ATI sont très largement plus simples à installer que les drivers Nvidia mais encore faut-il savoir quoi installer. Sous Debian, il faut bien sûr commencer par ajouter les dépôts non-free (dans /etc/apt/sources.list) puis faire :

apt-get install fglrx-driver

Un fois le driver propriétaire installé, il devrait être configuré seul, sinon faire :

aticonfig --initial

Ceci a pour effet de générer le fichier xorg.conf nécessaire. A partir de là, il est possible de lancer le gestionnaire de configuration graphique à partir de la commande

amdcccle

Bien sûr, cette technique passe uniquement par les paquets contenus dans les dépôts. Je préfère malgré tout le plus souvent télécharger le driver sur le site d’AMD et l’installer depuis le fichier.run extrait. Celui ci contient à coup sûr la dernière version du driver et, là encore contrairement à Nvidia, offre un installeur très simple à utiliser.

Ceci fonctionne aussi bien pour les systèmes 32 que 64 bits.

Lag de lecture de VLC avec Gnome 3

Restons dans le thème de VLC avec de gros lags sur les vidéos lues constaté avec Gnome 3. Ce problème est apparemment dû à Gnome 3 lui même et plus particulièrement à sa nouvelle barre de notification.

Afin de corriger le problème, il faut donc aller dans Outils -> Préférences et, dans l’onglet interface, décocher la case Icône dans la barre système. Ceci a pour effet d’automatiquement désactiver la case Infobulles depuis la zone de notification si minimisé. Sinon désactiver aussi cette case.

Afin d’améliorer encore la qualité de la vidéo, une deuxième configuration peut être appliquée dans l’onglet vidéo. Il faut décocher la case Sortie vidéo accélérée (« Overlay »).

Un fois ces changements effectués, redémarrer VLC et voilà des vidéos fluides.

Réinstallation de mon PC fixe et organisation

Comme j’en avais parlé il y a quelques temps, je viens de finir de réinstaller mon PC fixe afin d’avoir un autre environnement linux que ceux que j’avais déjà. En l’occurrence, j’ai décidé de me faire violence pour utiliser Gnome 3, comme je me fais violence pour utiliser Unity. J’ai donc au départ voulu installer une Fedora afin d’avoir cet environnement de bureau tout en testant une distribution non basée sur Debian. Je voulais voir un peu ce que donnait les rpm et Yum. Après bien des déboires d’installation dû à beaucoup de disques durs et un partitionnement particulier recherché, j’ai fini par avoir ce que je voulais. Cependant, j’ai dû y renoncer au bout de 10 minutes de test. Je ne peux définitivement pas utiliser un OS sans bureau.

Ainsi donc, j’ai réfléchis à quoi installer et je me suis dit que j’allais tester la technique d’Ubuntu avec Gnome 3 au lieu d’Unity. Grand bien m’en a pris puisqu’en suivant cette procédure, on dispose d’un bureau tout à fait fonctionnel malgré Gnome 3.

Me voilà donc avec un double boot Ubuntu avec Gnome 3 et Windows 7. Au niveau des disques durs, j’ai 1 Seagate de 320 Go qui héberge mes OS (100 Go Ubuntu, 4 Go de swap, 216 Go de Windows), 1 Seagate de 250 Go pour du stockage normal et 2 Seagate de 80 Go sur lesquels je comptais mettre en place un RAID 1 pour avoir du stockage un peu plus sécurisé. Le problème de la non disponibilité des données sur les 2 OS est un problème de taille que je cherche toujours à résoudre.

Cette installation fera donc l’affaire jusqu’à ce que Gnome 3 m’énerve définitivement ou que je trouve comment réactiver le bureau sur une Fedora d’origine sans trop de difficultés (ou qu’une Ubuntu avec Mate voit le jour).

Ubuntu avec Gnome 3

Après le choix contestable de Canonical d’utiliser son propre environnement de bureau Unity sous Ubuntu au lieu de Gnome, on a vu un exode massif des utilisateurs vers d’autres distributions (j’en ai fait parti). Ils ont depuis légèrement revu leur copie puisque Gnome est revenu dans les dépôts officiel même s’il n’est toujours pas installé de base.

Afin de profiter de nouveau de notre environnement de bureau (même si celui ci a eu le temps de faire des choix bizarre de son côté), il existe deux manière.

La première consiste à aller dans sa console et de taper :

apt-get install gnome-shell

Après installation et un redémarrage, il suffit de choisir Gnome au lieu d’Unity dans LightDM (le remplaçant de GDM) et le tour est joué.

Le deuxième solution consiste à aller sur le site de Gnome et de cliquer sur le bouton correspondant à Ubuntu en bas de la page. Le lien va lancer la Logitèque Ubuntu et il n’y a plus qu’à installer.

Créer un lanceur d’application à la main et l’ajouter au menu

Afin de pouvoir lancer facilement mon programme Just Wake Up, j’ai voulu créer un lanceur dans ma lens d’applications Unity. Cependant, autant il était très simple de mettre en place ce genre de solutions avec Gnome 2, autant rien de tel n’existe encore sous Unity. Ainsi, il m’a fallut créer un lanceur à la main. Les lanceurs sont basés sur la Desktop Entry Specification.

Voici le script de lancement que j’utilise avec Just Wake Up :

#!/usr/bin/env xdg-open
[Desktop Entry]
Name=Just Wake Up
Comment=Fancy Mornings, Just Wake Up
Exec=java -jar /opt/justwakeup/JustWakeUp.jar
Terminal=false
Icon=/opt/justwakeup/logo.png
Type=Application
Categories=Utility

Il suffit d’enregistrer ceci dans un fichier (extension .desktop la plupart du temps) et le placer avec les autres lanceurs d’applications dans /usr/share/applications/

On peut aussi mettre ce lanceur ailleurs mais afin de le rendre actif, il faut faire un clic droit dessus, aller dans l’onglet Permissions et cocher l’option Autoriser l’exécution du fichier comme un programme.

Nouvelle organisation de mes OS

Après avoir testé un certains nombre de systèmes d’exploitations dans le but d’en trouver un dont l’utilisation s’approcherait d’Ubuntu avec Gnome 2, j’ai décidé de me résigner et de me faire violence en utilisant toutes les interfaces que je n’aime pas afin de savoir me servir un peu de tout. Je suis donc de retour sous Ubuntu et, comme je m’y attendais, j’ai beaucoup à critiquer sur Unity. Etant une interface très jeune, je pense qu’il lui faudra un peu de temps pour corriger les défauts qui en découlent. Sur mon ordinateur fixe, j’ai décidé de faire un double boot, alors que jusqu’ici j’étais exclusivement sur Windows 7. Je vais donc passer sur Fedora 17 en OS principal et garder mon Windows 7 en parallèle au cas où le besoin s’en fasse sentir. Je vais ainsi pouvoir tester un système radicalement différent avec la gestion en rpm au lieu des deb et avec Gnome 3. Ainsi, en résumé, voilà l’organisation des machines que j’utilise :

  • Ordinateur portable :
    • Ubuntu 12.04 
    • Windows 7
    • Backtrack 5 r3
  • Ordinateur fixe :
    • Fedora 17
    • Windows 7
  • Ordinateur d’appoint :
    • Xubuntu 12.04