Ajouter le plugin d’import de WordPress sans connexion FTP

WordPress propose de base, dans sa rubrique Tools -> Import (ou Outils -> Importer), de télécharger différents plugins qui ont pour fonction d’importer le contenu d’un blog précédent. On peut ainsi choisir entre de nombreuses plateforme de blogging dont WordPress. Cette option est très pratique lorsqu’on veut récupérer uniquement les articles et les pages d’un blog précédent et qu’on souhaite les intégrer dans une installation propre pour repartir à 0 sans être parasité par des données de plugins.

Ceci aurait pu être très pratique mais pour pouvoir installer ces plugins, il est nécessaire de renseigner les paramètres de connexion à son serveur via FTP. Voilà quelques temps déjà que je n’utilise plus le protocole FTP seul, que je trouve vieillissant, et j’ai donc dû trouver une autre solution.

En réalité cette étape ne sert qu’à télécharger le plugin d’import qui est disponible sur la plateforme de plugins officielle de WordPress dans le dossier wp-content/plugins de son blog et à l’activer. On peut donc faire cette étape manuellement de deux manières.

La première est de se rendre sur la page du plugin et de le télécharger. Pour le plugin d’import de sites WordPress, il faut donc se rendre à cette adresse :
http://wordpress.org/plugins/wordpress-importer/
Il faut ensuite le dézipper dans le dossier wp-content/plugins de son blog, puis l’activer dans le menu Plugins (ou Extensions) de son panneau d’administration.

La deuxième est peut-être encore plus rapide puisqu’elle consiste à se rendre dans son menu Plugins (ou Extensions) de son panneau d’administration, d’ajouter un nouveau plugin et de rechercher celui correspondant à l’import que l’on souhaite faire. Pour WordPress, le plugin se nomme WordPress Importer

Vous pouvez ensuite retourner dans Tools -> Import (ou Outils -> Importer), cliquer sur le type de blog que vous venez d’installer et utiliser le plugin pour importer vos anciennes données dans votre nouveau blog.

Récupérer les mots de passe tapés et enregistrés dans FileZilla

Lors de la réinstallation de mes systèmes d’exploitation, j’ai voulu réenregistré tous les mots de passe que j’avais tapé dans FileZilla afin de pouvoir accéder à mes FTP sur ma machine fraîchement remise à neuve. J’ai donc commencer à taper tous mes identifiants à la main puis je suis tombé sur une connexion dont je ne me souvenais plus du mot de passe. J’ai donc cherché comment je pourrais récupérer cette information.

Après quelques recherches, j’ai trouvé une solution qui me permettait de récupérer tout ce que j’avais tapé dans FileZilla mais aussi de ne pas avoir à tout retaper dans ma nouvelle installation.

Il suffit ainsi simplement de faire Fichier -> Exporter les paramètres sur le premier FileZilla. Il faut cocher toutes les options d’export. Ceci génère un fichier XML qui contient en clair tous les mots de passe qui ont été tapés.

Il ne reste qu’à faire Fichier -> Importer les paramètres dans le second FileZilla pour importer le fichier généré et se retrouver avec tout disponible comme avant.

Autoriser la connexion de root en FTP avec vsFTPd

ATTENTION : Ce que je détail ici est à titre informatif et n’est en aucun cas recommandé.

Le cas m’est arrivé une fois où je devais me connecter en root en FTP car je n’avais pas encore créé d’autre utilisateur. Ceci est à éviter autant que possible pour plusieurs raison :

  • La première est le fait que le protocole FTP utilisé sans SSL (FTPS) fait transiter en clair les informations de connexion. Ainsi, une personne qui intercepte le mot de passe root peut prendre un accès total de la machine.
  • La deuxième est que, selon moi, le root est l’administrateur de la machine et pas de chaque logiciel.

vsFTPd utilise un fichier qui contient la liste des utilisateurs n’ayant pas le droit de se connecter. Celui ci est /etc/ftpusers. On voit en première ligne que le nom de root y est apposé. Il suffit de supprimer la ligne correspondante et de redémarrer vsFTPd avec

/etc/init.d/vsftpd restart

pour que l’utilisateur root soit autorisé à se connecter.

Installation d’un serveur web sous Debian

J’avais lors d’un précédent post, expliqué comment installer WordPress sur son serveur Web mais je n’avais pas expliqué comment installer ce serveur.

On partira donc du principe que l’on a besoin de mettre en place un serveur HTTP, un interpréteur PHP, un SGBD (Système de Gestion de Base de Données) et un serveur FTP. De plus pour le contrôler facilement à distance on utilisera le protocole SSH.

Tout d’abord le choix de la distribution. Ayant toujours utilisé des distributions basées sur Debian et Debian étant réputé pour sa stabilité, il m’a semblé évident de prendre cette distribution comme base. De plus les installations sont facilitées grâce à des dépôts bien remplis (pas toujours à jour, mais fournis).

Ainsi, après une installation standard de cette distribution, enfin, en tout cas sans gestionnaire de fenêtre vu que c’est pour un serveur, nous allons passer à la phase d’installation.

Les logiciels que j’ai choisis d’utiliser pour combler tous nos besoins sont :

  • Serveur HTTP : Apache
  • Serveur FTP : vsFTPd
  • Serveur SSH : openSSH
  • interpréteur PHP : PHP5
  • SGBD : MySQL

Nous allons commencer par installer openSSH afin de pouvoir administrer le serveur à distance par la suite à l’aide de la commande :

apt-get install ssh

Nous verrons les configurations à apporter à chaque logiciel par la suite. Installons maintenant le serveur Apache à l’aide de la commande :

apt-get install apache2

Puis PHP et son module pour apache en tapant :

apt-get install php5 libapache2-mod-php5

Pour MySQL, Debian se charge normalement tout seul de récupérer les paquets qui permettent les interactions avec PHP. Dans le cas contraire il faudra les rajouter en plus (paquet php5-mysql). On tapera donc :

apt-get install mysql-server

Un mot de passe root est demandé à ce moment là. Bien penser à en mettre un fort.

Nous allons enfin installer vsFTPd en tapant :

apt-get install vsftpd

Maintenant que tous les logiciels dont nous avons besoin sont installés, il va nous falloir les configurer. Toujours garder en tête cependant que les configurations sont la partie la plus personnelle de ce genre de mise en place car elles dépendent principalement de ce que l’on désire faire. Je ne détaillerais pas les configurations d’SSH car j’ai déjà mis un exemple détaillé dans ce post ci.

Commençons donc avec la configuration d’Apache. Un fichier de configuration extrêmement important est le fichier /etc/apache2/conf.d/security. C’est ce fichier qui déterminera le niveau de détail des messages d’erreur. Pour un serveur en production, afin d’éviter toute fuite d’information sensible en cas de faille, on mettra les lignes :

ServerTokens Prod
ServerSignature Off
TraceEnable Off

Pour un serveur de développement, le but étant d’obtenir un maximum d’informations, on mettra :

ServerTokens Full
ServerSignature On
TraceEnable Extended

La configuration de base d’Apache donne le dossier /var/www/ comme dossier du site principal. On peut héberger plusieurs sites sur un seul serveur en rajoutant des fichiers de configuration dans le dossier /etc/apache2/sites-available/ (De manière globale, tout fichier présent dans ce dossier est inclus dans le fichier de configuration au lancement d’Apache). Une configuration minimale de site possible est :

<VirtualHost <ADRESSE_DU_SERVEUR>:<PORT_DE_CONNEXION>>
ServerName <NOM_DU_SERVEUR>
ServerAdmin <ADRESSE_DU_WEBMASTER>

DocumentRoot <DOSSIER_DU_SITE>
<Directory <DOSSIER_DU_SITE>>
Options -Indexes FollowSymLinks MultiViews
AllowOverride None
Order allow,deny
allow from all
</Directory>

CustomLog <URI_DU_FICHIER_DE_LOG> combined
LogLevel warn
</VirtualHost>

Pour plus de détail on peut aller sur la documentation officielle d’Apache sans oublier les conseils sur la sécurité. On pourra, selon la distinction que l’on voudra faire entre les différents sites web (différentes adresses IP, différents ports de connexion), utiliser cette page de documentation ou celle ci pour choisir ses options.
Vous remarquerez le -Indexes qui permet de ne pas lister le contenu d’un dossier lorsque le fichier index.html ou index.php n’existe pas. Pour d’autres options de sécurités on peut aller voir par là.

Il ne reste alors plus qu’à activer le site nouvellement configuré à l’aide de la commande

a2ensite <NOM_DU_FICHIER_DE_CONFIGURATION>

et à redémarrer apache (nous ferons ceci à la fin).

En ce qui concerne PHP, je ne rentrerais pas dans les détails de la configuration car ils sont beaucoup trop dépendants de ce que l’on souhaite mettre en place. De plus, ceux de base conviendront la plupart du temps.

La configuration de MySQL étant plus une configuration par base de données que dans sa globalité, les paramètres originaux feront largement l’affaire. Cependant, il ne faudra pas oublier de créer un nouvel utilisateur pour chaque base afin d’améliorer la sécurité et de ne pas laisser traîner le mot de passe root quelque part. J’avais détaillé le script de création dans mon post sur la mise en place de mon blog.

Il nous reste enfin à configurer vsFTPd. Mon choix s’est porté sur ce logiciel plutôt que sur ProFTP, qui est le plus souvent cité lorsque l’on cherche un serveur FTP, car, notamment, il a été conçu en étant orienté sécurité. Le fichier de configuration est /etc/vsftpd.conf. Il est bien détaillé et facile à paramétrer. On peut choisir de chrooter les utilisateurs, utiliser le serveur en IPv4/IPv6, autoriser l’accès anonyme, etc … J’ai détaillé une des configuration que j’utilise sur l’un de mes serveurs dans ce post.

Il suffit ensuite soit de redémarrer la machine (le plus simple), soit de redémarrer tous les services, après configuration. On peut les relancer un par un à l’aide des commandes :

/etc/init.d/apache restart
/etc/init.d/ssh restart
/etc/init.d/vsftpd restart

On a alors un serveur HTTP/FTP/MySQL/SSH prêt à être utilisé.

Configuration du serveur FTP

Je voulais un serveur FTP pour pouvoir partager des données facilement et surtout pour avoir un espace de stockage accessible depuis n’importe où. Le premier besoin était de transmettre un gros fichier sans être limité par les quotas d’un mail.

Après avoir cherché un peu sur internet, j’ai décidé d’utiliser vsftpd mais d’autres font tout aussi bien l’affaire (proFTPd par exemple). Je l’ai donc installé avec :

apt-get install vsftpd

Je voulais que chaque utilisateur ait un espace qui lui est propre mais aussi un dossier qui serait commun à tous pour faciliter le partage. J’ai modifié le fichier de configuration ainsi :

listen=YES
anonymous_enable=NO
local_enable=YES
write_enable=YES
dirmessage_enable=YES
use_localtime=YES
xferlog_enable=YES
connect_from_port_20=YES
ftpd_banner=Bienvenue sur mon FTP
chroot_local_user=YES
secure_chroot_dir=/var/run/vsftpd/empty
pam_service_name=vsftpd
rsa_cert_file=/etc/ssl/private/vsftpd.pem

Ceci me permet de garder chaque utilisateur dans son dossier avec des droits de lecture et d’écriture.

EDIT : ATTENTION : Ce qui suit est absolument nul, faisable avec des options sur les commandes de base sans avoir besoin de faire des scripts compliqués, sera supprimé dès que je me serais re-penché sur la question et a été supprimé de mon serveur tellement c’est lourd. Last but not least : le dossier de partage ne fonctionne pas. 

Pour le dossier de partage, j’ai utilisé ce que je qualifierais de patch parce que lourd à mettre en place et à maintenir. Je cherche un moyen plus efficace de faire la même chose.J’ai actuellement procédé ainsi :

mkdir /home/partage
groupadd ftpusers
chown root /home/partage
chgrp ftpusers /home/partage

Maintenant, à la création de chaque utilisateur, on le rendra membre du groupe ftpusers, on créera un dossier de partage et on montera /home/partage dedans. En plus, j’ai fait manuellement toutes ces opérations parce que je n’avais pas lu la manpage de useradd. Tout ceci peut donc évidemment être amélioré.

Voici les deux scripts que j’utilise actuellement pour créer et supprimer des utilisateurs :

Création :

#!/bin/sh
group="/etc/group";
fstab="/etc/fstab";

if [ -z $1 ]
 then
		echo "Usage : $0 username";
		echo "This script was designed to add a user and to give him an access to the shared zone";
 else
		useradd $1;
		mkdir -p /home/$1/partage;
		chown -R $1 /home/$1;
		chgrp -R $1 /home/$1;
		chmod 740 /home/$1
		mount --bind /home/partage /home/$1/partage;
		cp $group $group~
		sed -i "/ftpusers*/ s/.*/&amp;,$1/" $group;
		echo "/home/partage\t/home/$1/partage\tnone\tbind,defaults,auto\t0\t0" &gt;&gt; $fstab;
		echo "Initialisation du mot de passe\n";
		passwd $1;
		echo "User $1 created with success";
 fi

Suppression :

#!/bin/sh
fstab="/etc/fstab";

if [ -z $1 ]
then
        echo "Usage : $0 username";
        echo "This script was designed to add a user and to give him an access to the shared zone";
else
        umount /home/$1/partage;
        userdel $1;
        mv /home/$1 /home/archive;
        sed -i "/*$1*/ s/.*//" $fstab;
        sed -i '/^$/d' $fstab;
        echo "User $1 deleted with success";
fi

Je me rend compte en écrivant cet article que je ne supprime pas la ligne correspondante dans fstab.

A la suppression je déplace l’utilisateur dans le dossier archive au cas où il aurait fallut récupérer des données lui appartenant.

Je pense que ce que je veux faire est possible avec des utilisateurs virtuels. Ce sera mon prochain fil de recherche.