Réduire Skype dans la barre de notification

Depuis Windows 7, la gestion des applications ouverte dans la barre des tâches permet de nouvelles fonctionnalités comme l’ajout de bouton de contrôle depuis la miniature de la fenêtre.

Skype n’échappe donc pas à la règle à la différence qu’il tourne souvent toute la journée et qu’au bout d’un moment, son icône d’application finit par agacer. Pour ma part,je préfère voir son icône dans la barre de notification et aller la chercher au besoin plutôt que de voir sa grosse icône dans ma barre des tâches.

Il existe deux manière de faire disparaître cette icône. La première est la plus ancienne et je ne la recommanderais qu’à ceux qui ont une vieille version de Skype et qui ne veulent, pour une raison ou pour une autre, pas la mettre à jour. Elle consiste à modifier le mode compatibilité de lancement de Skype. En faisant un clic droit sur le raccourcis de lancement (donc si vous cliquez sur l’icône en barre des tâches, il faut refaire un clique droit sur l’icône Skype qui apparaît) dans les propriétés, à l’intérieur de l’onglet Compatibilité, il faut cocher Exécuter ce programme en mode de compatibilité pour et sélectionner le mode Windows Vista (Service Pack 2). La fonctionnalité de changement de statut depuis la barre des tâches n’étant, à l’époque, pas disponible, le programme ne persiste pas et se contente de rester dans la barre de notifications.

Le deuxième solution est la plus efficace à l’heure actuelle puisque Microsoft, ayant écouté la râle de ses utilisateurs, a rajouté directement depuis Skype une option pour enlever Skype de la barre de tâches. Il suffit pour cela de décocher dans Outils -> Options … -> Avancées -> Paramètres avancés l’option Garder Skype dans la barre des tâches tant que je suis connecté.

Dans les deux cas, vous pouvez reprendre sereinement vos activités sans éteindre Skype et sans pour autant que celui ci ne vous rappelle constamment qu’il est lancé.

Processus inactifs du système

En faisant un petit Alt+Shift+Echap (raccourcis du gestionnaire des tâches), lors d’un lag un peu trop persistant, je me suis rendu compte que la dernière ligne de processus intitulée Processus inactifs du système affichait une consommation processeur de 97%. Pensant que c’était le responsable de mon lag, je me suis renseigné pour savoir quel processus inactif pouvait consommer autant.

Il s’avère que c’est beaucoup plus simple que ça puisque ce Processus inactifs du système affiche en fait la quantité de processeur disponible à la consommation. Pas l’inverse comme tous les autres processus.

Ce n’est pas l’affichage le plus ergonomique mais ce n’est pas le pire qu’a su faire Microsoft  🙂

Retrouver la mise en veille prolongée sous Windows

On continue avec les problèmes de pilotes mais sous Windows 7 ce coup ci. En effet, je met systématiquement une mise en veille de l’ordinateur automatique au bout de 2 heures d’inactivité. Sauf que les 2 heures passaient allègrement sans qu’aucune mise en veille ne se montre.

J’ai donc commencé par installer le pilote ATI (Ma carte est une Radeon HD 3870) correspondant (sous Windows les problèmes de support ne se font pas encore sentir, les versions évoluant bien moins vite). En effet, c’est, de ce que j’ai pu trouver sur internet, la carte graphique qui permet de gérer les mises en veille. Ceci ne m’étonne pas vu les problèmes que la mise en veille engendre sous Linux lorsque le pilote n’est pas bon.

Mais ceci n’a pas encore corrigé mon problème. Il reste une petite option à modifier dans les paramètres d’alimentation avancés (Panneau de configuration -> Matériel et audio -> Options d’alimentation -> Modifier les paramètres du mode de gestion de l’alimentation -> Modifier les paramètres d’alimentation avancés). Dans la rubrique Veille, il faut désactiver toute veille hybride. Ceci réactive alors la mise en veille prolongée que l’on a plus qu’à configurer comme avant.

Une autre possibilité peut être qu’un périphérique USB empêche la mise en veille.

La veille hybride a un intérêt selon moi très limité mais elle consiste à sauvegarder les données en mémoire sur le disque dur en plus de les conserver en mémoire. Ainsi, en cas de coupure de courant, l’OS boot depuis les données du disque au lieu de celles perdues en mémoire. N’utilisant que la mise en veille prolongée et pas la veille simple, ceci ne m’apporte donc rien même si je met en effet légèrement plus longtemps à démarrer.

Problèmes avec mscorsvw.exe

Après une réinstallation de Windows 7, je rencontrais d’énormes ralentissements. Je ne comprenais pas d’où cela pouvait venir n’ayant encore presque rien d’installé sur l’OS. Il s’est avéré en regardant le gestionnaire des tâches qu’un certains mscorsvw.exe montait l’utilisation du CPU jusqu’à plus de 75%. Le service spécifiait être en rapport avec .NET mais je ne comprenais pas bien pourquoi une telle monté en charge.

En réalité, il s’avère que mscorsvw.exe est un service d’optimisation de .NET. Le problème est connu chez Microsoft et un correctif est disponible. Pour ma part la solution a été encore plus simple puisqu’il m’a suffit d’attendre que mscorsvw.exe finisse les optimisations qu’il avait à faire pour ne plus être bloquant derrière.

Cependant, pour le forcer à finaliser ses tâches et ainsi libérer plus rapidement sa machine, on peut passer par un invite de commande. Il faut tout d’abord se déplacer dans le dossier C:\WINDOWS\Microsoft.NET\Framework\v4.0.30319 puis taper la commande :

ngen.exe executequeueditems

Un autre article très détaillé sur l’explication et la résolution de ce problème est disponible sur le blog de David Notario,

Activer l’ouverture de session automatique Windows

Sous Linux, il n’est rien de plus simple que de se connecter automatiquement à la session d’un utilisateur au démarrage. La plupart du temps, c’est une simple case à cocher dans les options de gestion utilisateur de sa distribution et la magie opère. Sous Windows, par contre, c’est un peu différent. Si on a eu le malheur de mettre un mot de passe pendant un temps ou d’avoir plusieurs utilisateurs sur la même machine, le passage par la case sélection du compte est obligatoire.

Même si Windows n’offre pas l’option intuitive que possède tout bon Linux, il existe tout de même une solution pour activer la connexion automatique.

La première étape consiste à taper dans sa zone de recherche « control userpasswords2 ». On peut être amené à fournir un mot de passe administrateur ou une confirmation (je les désactive systématiquement).

Dans la fenêtre qui apparaît, désactiver la case Les utilisateurs doivent entrer un nom d’utilisateur et un mot de passe pour utiliser cet ordinateur puis valider.

Taper ensuite votre mot de passe puis valider les changements sur toutes les fenêtres.

Après le redémarrage de votre machine, SURPRISE, votre session s’ouvre d’elle même.

Gérer son boot Windows

Les utilisateurs Linux le savent : l’interface de boot de Windows est très très loin d’être à la hauteur d’un Grub ou d’un LILO. Cependant, un petit logiciel des plus efficaces a été conçu pour le gérer simplement.

Ce logiciel c’est EasyBCD. Extrêmement intuitif, il donne une interface graphique agréable  pour modifier le fichier de boot (Oui ce n’est plus boot.ini de nos jours) de Windows.

Il permet notamment d’enlever les entrés multiples qui peuvent se créer lorsque l’on ne réinstalle pas comme il faut un Windows ou de rajouter ses options de boot Linux pour les inconditionnels de Microsoft. Il permet aussi de réparer son boot si celui ci est endommagé ainsi que de créer des clés USB de réparation.

Bref, un must have des outils de réparation et de gestion.

Migrer de Windows Live Mail à Thunderbird

Thunderbird est, selon moi, le meilleur MUA (« Mail User Agent« , soit logiciel de messagerie) existant. Il est un parfait exemple de logiciel libre poussé par une communauté gigantesque. Il offre des compatibilités de base avec les logiciels comme Microsoft Outlook, Microsoft Outlook express et bien d’autres et permet une évolutivité sans pareil. Cependant, aucune option n’existe actuellement pour importer les mails depuis Windows Live Mail (anciennement Windows Mail).

Windows Live Mail enregistre tous les emails automatiquement sous la forme de fichiers .eml que Thunderbird sait lire mais n’importe pas comme ça. Heureusement, comme WordPress, Thunderbird est extrêmement riche en plugins développés par la communauté et qui permettent de rajouter des fonctionnalités facilement. Celui dont nous avons besoin ici s’appelle ImportExportTools.

Une fois téléchargé et installé dans les modules complémentaires de Thunderbird, Il faut créer un dossier local nommé par exemple Import. Un clic droit dessus, Importer/Exporter au format <.mbox> / <.eml> -> Importer tous les fichiers <.eml> depuis un dossier -> aussi depuis les sous dossiers et aller sélectionner votre dossier situé dans C:\Users\<USERNAME>\AppData\Microsoft\Windows Live Mail.

Tous les mails devrait désormais s’importer en local et récursivement. Devant la grande quantité de mails que j’avais à traiter (un compte d’environ 50 000 mails), j’avais l’impression qu’aucune action n’avait lieu (j’ai appris après que le logiciel peut mettre beaucoup de temps sans donner signe de vie). J’ai donc fait cette opération sur chaque sous-dossier que je cherchais à importer.

Je me suis donc retrouvé avec tous les mails présents dans Windows Live Mail importés dans Thunderbird correctement avec tous les noms/dates/dossiers respectés comme auparavant.

Il faut savoir que ceci ne sert que quand les mails ne sont disponibles qu’en local (C’est souvent le cas sur des quantités aussi énormes de mails car les serveurs de mails limitent à de bien moins grandes quantités). Si vous utilisez seulement vos comptes en IMAP, il suffit de configurer votre compte sous Thunderbird pour qu’il aille se synchroniser et récupérer tous vos mails comme avant.

Se connecter à un dossier partagé Windows depuis Linux Mint

Sous la plupart des distributions Linux que j’ai testé, il y avait une option « Réseau » qui permettait, à l’aide de Samba notamment, de se connecter à un dossier partagé Windows. Sous Linux Mint, je n’ai pas trouvé cette option de Réseau mais j’ai trouvé comment se connecter en passant par le menu « Répertoire -> Se connecter à un serveur … »

Il suffit de sélectionner « Partage Windows » dans le « Type de service » et de remplir les autres informations de connexion pour avoir accès à nos fichiers sur le réseau.

Vider le cache DNS

Restons dans le thème du vidage de cache avec le cache DNS. Lorsque l’on fait un nouveau déploiement de nom de domaine, il arrive que le résultat n’apparaisse pas immédiatement dans son navigateur. La plupart du temps ceci est dû au temps que prend la propagation des nouvelles informations sur les serveurs DNS mais parfois c’est juste que sa machine n’a pas récupéré les dernières redirections.

Pour vider son cache DNS il suffit de procéder comme ceci :

Sous Windows dans l’invite de commande, il faut taper :

ipconfig /flushdns

Sous Linux, la commande peut varier en fonction du cache DNS utilisé. Plusieurs cas peuvent fonctionner :

  • NSCD
    /etc/init.d/nscd restart ou service nscd restart
  • Dnsmasq
    /etc/init.d/dnsmasq restart
  • BIND
    /etc/init.d/named restart

Un autre cas peut être rencontré sous les distributions comme Ubuntu :

/etc/init.d/dns-clean restart

Et nous voilà avec un cache vide prêt à récupérer les nouvelles DNS.

EDIT : Sous Windows, je viens de découvrir qu’il était aussi possible de vider son cache DNS avec l’excellent logiciel CCleaner.

Supprimer Evernote pour le réinstaller

Evernote a la fâcheuse tendance de proposer des mises à jour qui n’arrivent pas à s’installer. J’ai malheureusement eu le cas récemment mais sur une seule de mes machines. Impossible de terminer la mise à jour. Pire, je voulais désinstaller l’application pour réinstaller directement la dernière version mais la même erreur apparaissait. Bien décidé à ne pas me laisser faire, j’ai décidé de supprimer Evernote à la main. Une recherche, y compris dans le fichiers cachés, pour supprimer tout dossier/fichier nommé evernote et un petit tour dans la base de registre pour faire la même (Pensez à faire une sauvegarde de votre base avant au cas où fassiez une mauvaise manipulation) et je pensais être bon.

Malheureusement, lors du lancement de la réinstallation, une erreur apparaît me stipulant qu’une seule instance d’Evernote peut être installée par machine et me demandant de supprimer Evernote depuis un compte administrateur afin de pouvoir le réinstaller chez tous les utilisateurs. Venant de supprimer tout fichier correspondant et étant le seul compte utilisateur de ma machine, il est évident qu’il reste une information trahissant une installation précédente d’Evernote. Après quelques recherches sur leur forum de support, j’ai trouvé une solution qui s’avérait avoir fonctionné pour quelques personnes. Elle consiste en plusieurs étapes :

  1. Rechercher le fichier de log de l’installation d’Evernote :
    C:\Users\<USERNAME>\AppData\Local\Temp\EvernoteSetup.log

    où <USERNAME> est le nom de l’utilisateur.

  2. Dans ce fichier, rechercher la ligne :
    Located product {4C8BBCC8-8363-11E2-A3F4-984BE15F174E} with upgrade code {AE2C091E-CF5F-4e30-8659-D640E23A8B99}

    (Les numéros sont très certainement différents). C’est la première série de numéro qui va nous servir à localiser les fichiers signes d’une installation précédente.

  3. Il suffit d’inverser la toute première série de chiffres (Dans mon cas 4C8BBCC8 qui, à l’envers, donne 8CCBB8C4) et de supprimer les dossiers, contenant les clés nommés selon cette série de chiffres, dans la base de registre (Toujours pareil faites une sauvegarde au préalable afin de ne pas risquer d’avoir une mauvaise surprise). Il devrait y en avoir dans les dossiers :
    HKEY_CLASSES_ROOT\Installer\UpgradeCodes\

    et

    HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Installer\UpgradeCodes

Une fois ces clés supprimées, vous pouvez relancer l’installation de la dernière version d’Evernote et celle ci devrait s’installer sans problème.