Se connecter à un bureau à distance sur Linux Mint

Linux Mint, comme Ubuntu, Xubuntu, Fedora, Debian et la grande majorité des distributions Linux grand publique, offrent la possibilité de se connecter à distance à sa machine grâce au Bureau à distance. On peut régler les possibilités de connexion dans le menu Préférences -> Partage de bureau. Cette connexion utilise par défaut le protocole VNC.

Windows offre la même possibilité, mais uniquement sur ses versions pro et supérieures, à la différence qu’il utilise le protocole RDP au lieu de VNC.

Je ne sais pas depuis quand ceci est arrivé, mais sous Linux Mint, il n’y a plus de logiciel packagé avec la distribution pour consulter des bureaux à distance. Celui que j’utilisais auparavant lorsque Ubuntu était encore une vrai distribution (Oui une larme de troll ne fait jamais de mal), était celui intégré de base à savoir Vinagre. Celui ci fait tout à fait l’affaire et permet de se connecter à des bureaux à l’aide des protocoles SSH, VNC ou RDP le plus simplement du monde. Un simple :

apt-get install vinagre

et Vinagre s’ajoute dans le menu Internet le plus simplement du monde. Un grand nombre d’autres solutions de contrôle de bureau à distance existent et à ce sujet, je conseille de visiter la page de documentation Ubuntu sur le sujet.

Installer Compiz sur Linux Mint 15 Olivia Avec MATE

J’ai commis une petite maladresse dans l’ordre de rédaction de mes articles puisque j’ai indiqué les modalités de configuration de compiz sous Linux Mint 15 avec l’interface de bureau MATE avant même d’indiquer comment installer celui ci. en effet, j’avais indiqué comment l’installer jadis sous Linux Mint 14 Nadia mais la procédure n’est plus fonctionnelle sous Olivia. Je vais donc corriger mon erreur ici même.

Tout d’abord à l’aide d’apt ou de synaptic, il faut installer les paquets compizcompizconfig-settings-managercompiz-plugins et éventuellement les paquets compiz-gnomecompiz-plugins-defaultcompiz-plugins-extracompiz-plugins-main et compiz-plugins-main-default si vous voulez installer tous les effets.

Ensuite, il faut lancer automatiquement compiz au démarrage de l’ordinateur. Pour cela, il faut se rendre dans Préférences -> Applications au démarrage (ou depuis le centre de contrôle) et créer une nouvelle entrée. L’appeler par exemple « Compiz » et mettre comme commande :

compiz --replace

Il est nécessaire de remplacer marco (le fork de metacity) actuellement en exécution par compiz au démarrage de la machine. Il existe deux possibilités. La première est d’installer dconf Editor et d’aller remplacer org -> mate -> desktop -> session -> required-components -> windowmanager par compiz. La deuxième consiste à lancer en root la commande :

gsettings set org.mate.desktop.session.required-components windowmanager compiz

qui se chargera de modifier cette entrée.

Enfin, il ne reste plus qu’à configurer compiz comme on le souhaite. J’active pour ma part les options que j’ai décrites dans mon précédent article. Après un redémarrage, compiz viendra remplacer marco en temps que gestionnaire de fenêtre. A vous les fenêtres molles 🙂

Configurer Compiz avec MATE

J’utilise sur mon ordinateur de travail la distribution Linux Mint avec l’interface de bureau MATE. Je ne perd rien de mes habitudes que j’avais avec Gnome 2, tout en profitant de nouveautés fortement agréables mais aussi de Compiz et de ses fenêtres molles (le meilleur de tous les effets de fenêtres). Cependant, MATE n’étant pas tout à fait Gnome 2, certaines configurations de Compiz ne sont pas bonnes de base et il faut retoucher un certain nombre d’éléments. Je vais ici détailler les options que j’active dans chaque catégories et les configurations que j’applique.

Tout d’abord, voici la liste, par catégories, de toutes les options que j’active. Je ne connais pas l’utilité exacte de certaines d’entre elles (notamment D-Bus) mais des programmes comme Shutter me demandent de l’activer. Celles que je connais ont leur utilité précisée à côté.

Général

  • Compatibilité avec Gnome (Assure la compatibilité avec MATE et fait la correspondance avec des touches de raccourcis)
  • Composite (Gestion graphique)
  • OpenGL (Gestion graphique)

Accessibilité

  • Enhanced Zoom Desktop (Permet de faire des zoom lors de présentations)

Bureau

  • Desktop Wall (Gère les switchs entre les différents bureaux)
  • Expo (Affiche tous les bureaux à côtés)

Effets

  • Animations (Animations des fenêtres lors des ouvertures / fermetures / focus / …)
  • Décoration de la fenêtre (Affichage des bordures de fenêtres et gestion des ombres)
  • Déformer les fenêtres (Gère les effets de fenêtres molles)
  • Types de fenêtres à animer

Extras

  • Thumbnail Window Previews (Affiche une miniature des fenêtres au survol dans la barre des tâches)

Chargement d’Image (Affiche une miniature du fichier au lieu d’une icone)

  • JPEG
  • PNG
  • SVG
  • Text

Utilitaire

  • Compiz Librairy Toolbox
  • Correspondance Regex
  • D-Bus
  • Mouse position polling
  • Resize Info (Affiche la taille des fenêtres lors d’un redimensionnement)
  • Session Management
  • Solutions

Gestion des fenêtres

  • Déplacer la fenêtre (Permet de déplacer les fenêtres)
  • Grid (Placer et redimensionner les fenêtres sur une grille)
  • Placer des fenêtres (Emplacement d’apparition des fenêtres)
  • Redimensionner la fenêtre (Permet de redimensionner les fenêtres)
  • Ring Switcher (Sélecteur d’applications en anneau)
  • Workspace Naming (Nomme les différents bureaux et gère l’affichage de leurs noms)

Dans la partie Options Générales, onglet Taille du bureau, Je règle la Taille virtuelle horizontale à 3 mais laisse le Nombre de bureaux à 1. En effet, ceci me permet de garder le sélecteur d’espaces de travail sur mon tableau de bord cohérent. Sinon, il ne correspond vite plus à rien. Les noms au survol dans le tableau de bord ne sont toujours pas les bons mais ils le sont lorsque l’on switch de bureau.

L’autre option que je règle afin de retrouver une bonne compatibilité avec MATE est dans l’option Compatibilité avec Gnome. Dans l’onglet Commandes, au lieu d’avoir gnome-screenshot, je met le nom du programme dans MATE à savoir mate-screenshot. Je fais de même avec gnome-screenshot -w et gnome-terminal qui deviennent mate-screenshot -w et mate-terminal. Les screenshots et le raccourci du terminal redeviennent ainsi actifs.

J’ai exporté mon fichier de configuration total qu’il est possible de télécharger.

Tuer Xorg sans qu’il ne redémarre

J’ai eu à installer un driver Nvidia sur la Linux Mint d’un ami il n’y a pas très longtemps et vu qu’Nvidia est particulièrement Linux friendly (Troll), il fallait que Xorg ne soit pas lancé pour que l’installeur fasse son office. Or je me suis vite rendu compte que de tuer le serveur X n’est pas suffisant puisqu’il se relance automatiquement à chaque fois.

L’astuce consiste à killer mdm (ou gdm selon votre distribution) AVANT de killer Xorg. C’est en effet lui qui est chargé de palier aux défaillances de l’environnement graphique. La plupart du temps, stopper mdm arrêtera de lui même Xorg.

Ainsi donc en tapant la commande :

/etc/init.d/mdm stop

On peut enfin fermer Xorg et installer ses drivers. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer. Merci Nvidia !

Changer l’icône du menu d’applications

Un des avantages principaux des environnements de bureau Linux est leur simplicité à changer de thème. Ces derniers incluent aussi un logo du menu d’applications. Cependant, beaucoup de thèmes, même s’ils contiennent presque tous les logos des principales distributions, en utilisent un par défaut qui correspond rarement à la distribution sur laquelle on vient de les installer. La plupart du temps, c’est même le logo Ubuntu qui est placé par défaut.

Heureusement, il est possible de changer cette icône afin de mettre l’icône de son choix. Le nom de l’icône qui est utilisée est : start-here.png (ou .svg). On la trouve la plupart du temps dans le dossier : /usr/share/icons/<DOSSIER _DU_THEME>/24×24/places

start-here.png peut être un lien symbolique. Il sera interprété comme s’il était l’image même. On peut donc faire un lien vers une autre icône à l’aide de la commande :

ln -s <fichier_source.png> start-here.png

pour choisir l’une des autres proposées. Il faut ensuite recharger le cache d’icônes pour que le changement soit pris en compte au prochain redémarrage en tapant :

gtk-update-icon-cache -f /usr/share/icons/<DOSSIER_DU_THEME>

Après un redémarrage de la session (même si je préfère redémarrer toute la machine dans le doute), la nouvelle icône trônera sur le menu d’applications.

Bandes noires entre l’affichage et la bordure de l’écran

Après avoir installé ma Debian Wheezy, installé les pilotes propriétaires et donc activé le mode full effects de Gnome 3, je me retrouvais quand même avec d’étranges bandes noires qui m’empêchaient d’utiliser toute la largeur et la hauteur de mon écran. Impossible de régler celui ci pour prendre l’espace inutilisé, et ma résolution était bien à son maximum à savoir full HD.

Il m’aura fallut beaucoup de recherche mais finalement, j’ai trouvé où changer ce paramètre gênant. Pour cela, il faut lancer Catalyst en mode administrateur soit depuis le menu, soit à l’aide de la commande

amdcccle

lancée en root. Une fois dans le panneau de contrôle, il faut se rendre dans le menu « Graphique » -> « Bureaux et affichages »

Une fois ici, aller sur « Configurer« . Dans « Option de mise à l’échelle« , une jauge (Moi elle était à 15%) nommé « sur/sous balayage » va permettre de jouer sur les bandes noires.

A vous la joie d’un écran de nouveau bien rempli.

Information sur l’accélération graphique

De nombreux jeux et effets de bureau requièrent l’accélération graphique pour fonctionner. Pour être sûr que celle ci est bien activée avec les pilotes de votre carte graphique, il n’y a rien de plus simple. La commande :

glxinfo | grep 'direct rendering'

donne immédiatement la réponse à la ligne d’après. Par contre, si la réponse est non, il faut se reporter à sa carte graphique, son modèle et son pilote pour l’activer.

Drivers propriétaire ATI sur Debian Wheezy

Durant un temps j’ai testé la dernière version de Debian, Wheezy 7.0 avec Gnome 3. Il a finalement réussi à me réconcilier partiellement avec la dernière version du gestionnaire de bureau même si ce n’est toujours pas ça. Cependant, avec ma « vieille » ATI Radeon HD 3870, il m’a fallut installer le driver propriétaire pour avoir accès à tous les effets graphiques.

Les drivers ATI sont très largement plus simples à installer que les drivers Nvidia mais encore faut-il savoir quoi installer. Sous Debian, il faut bien sûr commencer par ajouter les dépôts non-free (dans /etc/apt/sources.list) puis faire :

apt-get install fglrx-driver

Un fois le driver propriétaire installé, il devrait être configuré seul, sinon faire :

aticonfig --initial

Ceci a pour effet de générer le fichier xorg.conf nécessaire. A partir de là, il est possible de lancer le gestionnaire de configuration graphique à partir de la commande

amdcccle

Bien sûr, cette technique passe uniquement par les paquets contenus dans les dépôts. Je préfère malgré tout le plus souvent télécharger le driver sur le site d’AMD et l’installer depuis le fichier.run extrait. Celui ci contient à coup sûr la dernière version du driver et, là encore contrairement à Nvidia, offre un installeur très simple à utiliser.

Ceci fonctionne aussi bien pour les systèmes 32 que 64 bits.

Réinstaller un paquet depuis les dépôts

Parfois, l’installation d’un paquet depuis les dépôts vient compromettre les configurations d’un paquet précédemment installé. Pour reconfigurer l’ancien paquet, il existe plusieurs solutions mais il peut souvent être intéressant de réinstaller l’ancien paquet.

Pour ce faire, on peut utiliser l’une de ces commandes :

aptitude reinstall <NOM_DU_PAQUET>

ou

apt-get install --reinstall <NOM_DU_PAQUET>

Enlever l’icône Docky du dock

Un copain m’a montré il y a quelque temps le dock le plus abouti que j’ai vu sous Linux jusqu’ici. Il s’appelle Docky et offre une multitude de possibilités tout en étant très agréable d’utilisation. Je suis assez peu utilisateur de dock mais celui ci sort réellement du lot. Seul point noir à son actif, l’impossibilité dans les préférences de retirer l’icône de paramétrage du dock de lui même.

Il est cependant possible d’arriver à nos fins en passant par gconf-editor. Dans apps/docky-2/docky/items/DockyItem se trouve une variable ShowDockyItem qu’il suffit de passer à False (donc de décocher). L’icône devrait avoir disparu et si ce n’est pas le cas, elle le fera après un redémarrage. Plus de petite ancre ennuyante sur son jolie dock.

Vous pouvez aussi effectuer cette modification par la console à l’aide de la commande :

gconftool-2 --type Boolean --set /apps/docky-2/Docky/Items/DockyItem/ShowDockyItem False