Afficher un man en particulier

La commande man est certainement, même si elle ne l’est pas encore assez au vu de certaines demandes sur les forums spécialisés, une des commandes les plus utilisées.

Certaines commandes/certains programmes possèdent plusieurs pages de manuels. man en est un parfait exemple. Aussi, la commande

man man

va chercher la page de manuel par défaut (Ici la page man(1)). Or il existe aussi une page man(7), conseillée à la fin de man(1). Pour y accéder, rien de plus simple :

man 7 man

La structure est la même pour toutes les pages de manuel.

Monter automatiquement une partition NTFS

Dans mon ordinateur portable se trouvent 2 disques durs physiques. L’un d’entre eux me sert à mettre mes systèmes d’exploitation ainsi que tous les logiciels que j’ai à installer (Sous Windows avec les jeux ça va très vite) et l’autre me sert à stocker une grosse majorité de mes données. Sur ce principe, je peux facilement partager des documents entre mon Windows et mes Linux.

Petit inconvénient, autant sous Windows mon deuxième disque dur est monté automatiquement, autant sous mes Linux, il me faut le remonter à chaque démarrage. Ceci devient problématique par exemple lorsque mes IDE ont retenu l’emplacement d’un projet et que le disque qui le contient n’est pas monté. De plus, afin que Windows puisse lire les informations du disque de données, celui ci est formaté en NTFS.

J’ai donc décidé de monter ma partition automatiquement au démarrage de mes Linux.

Il faut savoir que sous Linux, les instructions de montage des disques durs/partitions se trouvent dans le fichier /etc/fstab. On peut voir avec un

cat /etc/fstab

que ce fichier contient déjà les informations de montage de la partition principale ainsi que du swap (quand on a mis un). Les colonnes sont détaillées en commentaire et il suffit de suivre ce format pour automatiser n’importe quel montage. Pour plus de détails sur les options disponibles ainsi que pour la signification des 3 dernières colonnes, il suffit de faire un :

man fstab

La partition que je souhaite monter est en NTFS. J’utilise donc le pilote ntfs-3g pour utiliser mon disque. S’il n’est pas disponible, il suffit de l’installer avec

apt-get install ntfs-3g

J’utilise aussi l’UUID de ma partition pour ne pas avoir de problème si jamais des disques changent, sont rajoutés ou supprimés (dans mon cas peu de chances mais on n’est jamais trop prudent). Pour trouver l’UUID d’un disque je vous renvoie à cet article.

Un fois l’UUID obtenu, il me faut un dossier dans lequel je monterai ma partition et qui m’assure un chemin identique à chaque montage. Pour ça, je crée un dossier AKIRA (le nom que je donne à ma partition) dans /media/ à l’aide de la commande

mkdir /media/AKIRA

Je n’ai maintenant plus qu’à rajouter la ligne suivante à mon fstab :

UUID=<MON UUID>    /media/AKIRA    ntfs-3g    defaults    0    2

Après un redémarrage, ma partition est automatiquement montée dans le dossier /media/AKIRA, en utilisant le pilote ntfs-3g, avec les droits par défaut (rw, suid, dev, exec, auto, nouser, and async), sans être dumpée (0), et vérifiée après la partition principale (2).

Se connecter à un dossier partagé Windows depuis Linux Mint

Sous la plupart des distributions Linux que j’ai testé, il y avait une option « Réseau » qui permettait, à l’aide de Samba notamment, de se connecter à un dossier partagé Windows. Sous Linux Mint, je n’ai pas trouvé cette option de Réseau mais j’ai trouvé comment se connecter en passant par le menu « Répertoire -> Se connecter à un serveur … »

Il suffit de sélectionner « Partage Windows » dans le « Type de service » et de remplir les autres informations de connexion pour avoir accès à nos fichiers sur le réseau.

Vider le cache DNS

Restons dans le thème du vidage de cache avec le cache DNS. Lorsque l’on fait un nouveau déploiement de nom de domaine, il arrive que le résultat n’apparaisse pas immédiatement dans son navigateur. La plupart du temps ceci est dû au temps que prend la propagation des nouvelles informations sur les serveurs DNS mais parfois c’est juste que sa machine n’a pas récupéré les dernières redirections.

Pour vider son cache DNS il suffit de procéder comme ceci :

Sous Windows dans l’invite de commande, il faut taper :

ipconfig /flushdns

Sous Linux, la commande peut varier en fonction du cache DNS utilisé. Plusieurs cas peuvent fonctionner :

  • NSCD
    /etc/init.d/nscd restart ou service nscd restart
  • Dnsmasq
    /etc/init.d/dnsmasq restart
  • BIND
    /etc/init.d/named restart

Un autre cas peut être rencontré sous les distributions comme Ubuntu :

/etc/init.d/dns-clean restart

Et nous voilà avec un cache vide prêt à récupérer les nouvelles DNS.

EDIT : Sous Windows, je viens de découvrir qu’il était aussi possible de vider son cache DNS avec l’excellent logiciel CCleaner.

Vider le cache de Glassfish

J’ai déjà parlé du cache de NetBeans et de la manière de le vider. Des problèmes similaires peuvent apparaître avec Glassfish dans d’autres conditions.

Pour vider son cache, il faut commencer par arrêter son serveur d’application, puis supprimer les éléments présents dans :

<Dossier de Glassfish>\glassfish\domains\<Nom de votre domaine>\generated

Après redémarrage, Glasshfish aura un cache vidé et tout propre.

Vider le cache NetBeans

NetBeans possède un cache qui peut s’avérer gênant dans certains cas. Par exemple, dans un projet dans lequel on a créé des EJB et que l’on souhaite les supprimer, les fichiers générés restent et peuvent faire des conflits avec les nouvelles EJB que l’on souhaite créer.

Pour remédier à ce problème, il suffit de vider le cache de NetBeans. Celui ci se trouve dans le dossier :

C:\Users\<USERNAME>\AppData\Local\NetBeans\Cache

sous Windows et sous Linux dans :

~/.cache/netbeans/

Après avoir arrêté votre IDE, en supprimer ce dossier, son cache sera remis à zéro et les fichiers générés n’apparaîtront plus.

Supprimer Evernote pour le réinstaller

Evernote a la fâcheuse tendance de proposer des mises à jour qui n’arrivent pas à s’installer. J’ai malheureusement eu le cas récemment mais sur une seule de mes machines. Impossible de terminer la mise à jour. Pire, je voulais désinstaller l’application pour réinstaller directement la dernière version mais la même erreur apparaissait. Bien décidé à ne pas me laisser faire, j’ai décidé de supprimer Evernote à la main. Une recherche, y compris dans le fichiers cachés, pour supprimer tout dossier/fichier nommé evernote et un petit tour dans la base de registre pour faire la même (Pensez à faire une sauvegarde de votre base avant au cas où fassiez une mauvaise manipulation) et je pensais être bon.

Malheureusement, lors du lancement de la réinstallation, une erreur apparaît me stipulant qu’une seule instance d’Evernote peut être installée par machine et me demandant de supprimer Evernote depuis un compte administrateur afin de pouvoir le réinstaller chez tous les utilisateurs. Venant de supprimer tout fichier correspondant et étant le seul compte utilisateur de ma machine, il est évident qu’il reste une information trahissant une installation précédente d’Evernote. Après quelques recherches sur leur forum de support, j’ai trouvé une solution qui s’avérait avoir fonctionné pour quelques personnes. Elle consiste en plusieurs étapes :

  1. Rechercher le fichier de log de l’installation d’Evernote :
    C:\Users\<USERNAME>\AppData\Local\Temp\EvernoteSetup.log

    où <USERNAME> est le nom de l’utilisateur.

  2. Dans ce fichier, rechercher la ligne :
    Located product {4C8BBCC8-8363-11E2-A3F4-984BE15F174E} with upgrade code {AE2C091E-CF5F-4e30-8659-D640E23A8B99}

    (Les numéros sont très certainement différents). C’est la première série de numéro qui va nous servir à localiser les fichiers signes d’une installation précédente.

  3. Il suffit d’inverser la toute première série de chiffres (Dans mon cas 4C8BBCC8 qui, à l’envers, donne 8CCBB8C4) et de supprimer les dossiers, contenant les clés nommés selon cette série de chiffres, dans la base de registre (Toujours pareil faites une sauvegarde au préalable afin de ne pas risquer d’avoir une mauvaise surprise). Il devrait y en avoir dans les dossiers :
    HKEY_CLASSES_ROOT\Installer\UpgradeCodes\

    et

    HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Installer\UpgradeCodes

Une fois ces clés supprimées, vous pouvez relancer l’installation de la dernière version d’Evernote et celle ci devrait s’installer sans problème.

Installer une nouvelle police de caractères

Depuis quelques temps, j’ai pris l’habitude d’utiliser deux polices de caractères régulièrement. Ces deux polices sont Source Sans Pro et Source Code Pro (Celle que j’utilise principalement et dont vous pouvez avoir plus de détails sur le blog d’Adobe). Afin de pouvoir les utiliser, il faut installer ces polices dans son système d’exploitation. La plupart des logiciels sauront d’eux-même aller les chercher.

Sous Windows comme sous Ubuntu, installer une police consiste à déposer les fichiers correspondant (ttf, otf, une liste plus détaillée sur FileInfo) dans un dossier, reconnu comme le dossier de polices du système.

Sous Windows, le dossier est C:\Windows\Fonts (Vérifiez la compatibilité des formats que vous installez Windows ne prend peut-être pas tout en charge)

Sous Linux, plusieurs possibilités s’offrent à vous :

  • Soit vous voulez installer la police pour un seul utilisateur et dans ce cas vous mettez vos fichiers dans /home/<USER>/.fonts
  • Soit vous voulez installer la police pour tous les utilisateurs et dans ce cas vous mettez vos fichiers dans /usr/share/fonts

Une grosse différence est que sous linux, chaque police peut être mise dans un dossier séparé alors que sous Windows tous les fichiers doivent être posés en brut.

Enfin, si vous ne voulez pas avoir à redémarrer l’ordinateur, resynchronisez le cache des polices de caractères avec la commande :

sudo fc-cache -f -v

Processus Whoopsie dans Ubuntu

Lors de l’installation de mon nouveau serveur, un processus que je ne connaissais pas se lançait systématiquement au démarrage. Celui ci, nommé whoopsie, ne consommait pas spécialement de ressources mais j’aime savoir ce que j’héberge.

Il s’avère que Whoopsie est un programme d’envoi de log de crash développé par Canonical et intégré de base depuis peu à Ubuntu. N’aimant pas trop le concept d’envoyer des données alors même qu’on ne m’a pas demandé mon avis, j’ai décidé d’y couper cours et de le désactiver. Les développeurs ayant dû se rendre compte que c’était une gentille violation de nos libertés (pas méchante mais gentille quand même) et ont prévu de pouvoir désactiver facilement le lancement.

Dans le fichier /etc/default/whoopsie qui ressemble de base à

[General]
report_crashes=true

remplacer true par false. Après un redémarrage ou après avoir tué l’application, whoopsie ne se relancera plus.

Changement de serveur 12-03-2013

J’ai des tonnes d’articles en retard et beaucoup de travail pour l’école donc je vais tenter de rédiger tout ça mais ça tarde un peu.

J’ai fait la migration hier de mon ancien serveur qui était chez ikoula sur un serveur que nous nous partageons avec des amis. Une VM chacun et des IP failover pour tous comme ça on reste tous indépendants et on a la possibilité de faire ce qu’on veut sans risquer de gêner les autres. Nous avons ainsi des machines bien plus puissantes que ce que nous aurions pu avoir pour le même prix. J’ai dû conserver mon nom de domaine chez ikoula car il est impossible de faire un transfert de domaine moins de 60 jours avant l’expiration de l’abonnement. Je le saurais pour la prochaine fois. La gestion des nom de domaine chez ikoula est très bien foutue (contrairement à 1&1 par exemple) donc ce n’est pas très dérangeant même s’ils sont plus chers que d’autres acteurs du marché. De manière générale d’ailleurs, même si la qualité des services est irréprochable, ikoula reste plus cher que la concurrence.

Un atout que possède notamment OVH est l’anonymisation des whois que ne propose pas gratuitement ikoula. Même si ce n’est pas très grave, c’est toujours rassurant de ne pas voir ses informations personnelles traîner partout en invoquant une simple commande.

Du coup normalement tout est fonctionnel (en tout cas pour la partie web). Si vous voyez des problèmes de liens cassés ou autres, n’hésitez pas à m’en faire part.

J’ai appliqué de nouvelles configurations à certains programmes que j’utilisais auparavant donc je ferais aussi des articles dans, j’espère, pas très longtemps sur les nouveaux choix que j’ai fait.